Rennes: Un guide édité pour apprendre aux jeunes à mieux manger
ALIMENTATION•Le livret « Réflexes alimentaires » a été édité à 5.000 exemplaires…Camille Allain
«Tu vois, ça ne coûte pas plus cher de bien manger ». Rendue célèbre par un spot de pub mettant en scène Aimé Jacquet, cette phrase est régulièrement défendue par les nutritionnistes se battant contre la malbouffe. C’est dans cet esprit que plusieurs associations et l’Etat viennent de publier un guide intitulé « Réflexes alimentaires » à destination des jeunes.
Distribué à 5.000 exemplaires notamment à Rennes et Brest où résident de nombreux étudiants, ce livret espère « donner les clés pour mieux manger », selon Rolande Marcou. La diététicienne exerçant au sein de la Maison de la consommation et de l’environnement (MCE) a participé à l’élaboration du guide. « On ne veut pas donner des leçons mais plutôt des conseils pour concilier qualité, budget, santé et environnement. Pour nous, il n’y a pas d’aliment interdit ou de recette miracle pour se sentir bien ».
aCe guide de 20 pages a d’ailleurs été réalisé avec l’aide d’étudiants et financé par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte). Un volet « Réflexes conso » a également été imprimé pour les démarches du quotidien. « Le but ce n’est pas de dire que tout le monde va devenir obèse, mais plutôt d’expliquer, comme pour l’étiquetage nutritionnel par exemple », poursuit Cécile Dubois, de la MCE.
Comment bien ranger son frigo ?
Comment bien ranger son frigo, qu’est ce qu’une AMAP, quoi manger avant un entretien ? Voici le genre de questions abordées dans le guide, téléchargeable au format pdf. « Il y a des idées reçues qui persistent, notamment autour des plats préparés qui sont censés coûter moins cher, autour du temps que l’on prend pour manger. Le principal, c’est de prendre plaisir », poursuit la diététicienne.
La Bretagne est l’une des régions de France où l’obésité est la moins présente chez les jeunes et les adultes. Ce qui n’a pas empêché l’Agence régionale de santé de faire de la nutrition l’une de ses priorités pour les années à venir.