EQUIPEMENTUn an avant la livraison, le centre des congrès de Rennes en mode séduction

Rennes: A un an de sa livraison, le centre des congrès en opération séduction

EQUIPEMENTInstallé dans un ancien couvent, le bâtiment ouvrira en janvier 2018…
Camille Allain

Camille Allain

Notre centre des congrès sera tout neuf, il sera très beau et il est installé dans un ancien couvent chargé d’histoire. A écouter les responsables de Destination Rennes, cet argumentaire, s’il a un « effet waouh », est bien insuffisant pour convaincre les congressistes de choisir Rennes. Dans un marché ultra-concurrentiel, le futur centre des congrès implanté place Sainte-Anne a pourtant réussi à se faire une place. A moins d’un an de l’ouverture, annoncée pour janvier 2018, 70 dossiers sont déjà bien avancés. La moitié est déjà signée.

Chargée de la commercialisation, Destination Rennes a d’abord dû travailler sur l’image de la capitale bretonne pour attirer les organisateurs. « Nous avons mené des enquêtes. Ce qui en ressort, c’est qu’il n’y a pas d’imaginaire de Rennes. Nous avions un déficit d’image », explique Vincent Aubrée, responsable de la communication à Destination Rennes. « En clair, nous n’avons pas d’emblème comme la tour Eiffel. Mais nous avons une ville agréable à vivre, avec une très grande créativité », précise Jean-François Kerroc’h, directeur de la structure.

L'extérieur du futur centre des congrès de Rennes, vu depuis la place Sainte-Anne.
L'extérieur du futur centre des congrès de Rennes, vu depuis la place Sainte-Anne. - Jean Guervilly

Pour séduire les organisateurs, Destination Rennes peut miser sur l’accessibilité de la capitale bretonne : la LGV la mettra à moins d’1h30 de Paris et son aéroport est en plein essor. Mais il a fallu mobiliser les hôteliers afin d’anticiper l’arrivée potentielle de milliers de congressistes. « Nous pouvons mettre 1.000 chambres d’hôtel à disposition, même pour un événement dans trois ans », promet Karine Tréguer, chargée de la commercialisation.

Le succès du « tout à pied »

Implanté en plein cœur de ville, le couvent des Jacobins profite aussi de la tendance du « tout à pied ». La station de métro étant à deux pas, les congressistes seront libres de leurs déplacements. « Pour la CFDT, cela a clairement joué en notre faveur », glisse Karine Tréguer. Le syndicat organisera en juin 2018 son congrès national à Rennes et prévoit d’inviter 3.200 personnes. « Notre cœur de métier, ce sera surtout des événements de 500 à 800 personnes. Mais il faut que l’on sache répondre à ce genre de demande », prévient le directeur.

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Destination Rennes espère générer 20 millions d’euros de retombées chaque année pour le territoire. Un montant qui justifierait, selon les élus, largement l’investissement de plus de 100 millions d’euros pour la construction de l’équipement.