FOOTBALLCe qu'il reste à jouer au Stade Rennais d'ici au mois de mai

Ligue 1: Ce qu'il reste à jouer au Stade Rennais d'ici au mois de mai

FOOTBALLUn article à ne pas forcément prendre au premier degré...
Benjamin André et les Rennais affronteront les Girondins de Bordeaux, samedi soir.
Benjamin André et les Rennais affronteront les Girondins de Bordeaux, samedi soir. - D. Meyer / AFP
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

Humilié en Coupe de la Ligue à Monaco (7-0, le 14 décembre), balayé par le PSG en Coupe de France (0-4, mercredi), le Stade Rennais n’a plus que la Ligue 1 pour pleurer. Mais il reste tout de même plusieurs objectifs au club bretillien d’ici la fin de l’exercice.

Une première place (ceci n’est pas une blague). Bien qu’elle ne puisse prétendre au titre de championne de France amateurs (statut particulier oblige), ni à celui des réserves professionnelles (disparu depuis 2012), l’équipe B du SRFC peut néanmoins terminer en tête de son groupe (A), en CFA. Promue cette saison à cet échelon, la formation de Julien Stéphan n’a aujourd’hui qu’un point de retard sur le leader, Bergerac. Grâce à un effectif pléthorique (40 joueurs pros sous contrat), elle pourra bénéficier de l’apport d’éléments ne risquant pas de réapparaître dans le onze de Christian Gourcuff.

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À l’image de Dimitri Cavaré, qui a implicitement critiqué les résolutions stratégiques et humaines de l’entraîneur breton, mercredi soir. « Tactiquement, on n’était pas vraiment au point. On est allés les chercher haut, c’est un choix […] L’équipe rennaise n’avait peut-être pas la gnac, mais on était quatre ou cinq joueurs, dont moi, à ne pas avoir le rythme. On peut tout avoir : le mental, etc. Mais si les jambes ne suivent pas, c’est un peu compliqué. »

Le championnat de Bretagne. Dans une épreuve qui peut rapporter gros, Rennes est pour l’instant en ballottage favorable. Avec huit points pris lors des confrontations directes, les Rouge et Noir devancent en effet l’En Avant de Guingamp (sept), le FC Lorient (six, un match de plus à disputer) et le FC Nantes (quatre, idem).

L’affaire pourrait d’ailleurs être classée en cas de victoire sur les Merlus (25 février), puisqu’avec onze unités au total, le Stade Rennais, déjà lauréat en 2015 et 2016, ne pourrait plus être rejoint. Une défaite l’empêcherait en revanche d’être sacré, alors qu’un résultat nul l’exposerait à une éventuelle destitution.

Le ventre très mou de la L1. « Si on finit 14es, il n’y aura pas de déception. » Si le président René Ruello, dont le nom a été scandé hier par les supporters, l’a dit (dans un entretien accordé à Ouest-France), c’est que cela doit être vrai.

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Le maintien. Pour les optimistes, le SRFC n’est jamais qu’à trois points de la 5e place du championnat, potentiellement qualificative pour l’Europe vu l’affiche de la finale de la Coupe de la Ligue (PSG-Monaco). Pour les pessimistes (ou réalistes), la tournure prise par le mercato d’hiver (départs de Paul-Georges Ntep et Kamil Grosicki), le niveau de jeu actuel et un mois de février de tous les dangers (déplacements à Bordeaux, Angers et Marseille, réceptions de Nice et Lorient) incitent plutôt à regarder vers le bas.

Selon une moyenne établie par rapport aux cinq exercices précédents, il faut 41 unités à Rennes pour être à l’abri de la relégation. Encore onze à engranger, donc, et tout le monde oubliera cette énième saison de transition.

Bonus. Un joli derby à Nantes, en 8es de finale de consolante de la Coupe de France.

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