FOOTBALL«Le PSG aurait été champion avec Antoine Kombouaré»

Ligue 1: «On aurait été champions avec Antoine Kombouaré», assure l'ancien entraîneur des gardiens du PSG

FOOTBALLL'actuel coach de l'En Avant de Guingamp affronte le club de la capitale ce week-end...
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

Cinq ans pile-poil (ou presque) après son licenciement du PSG, Antoine Kombouaré va retrouver le club de la capitale avec Guingamp, samedi après-midi (17 h).

Premier en L1, dernier dans l’esprit de Leonardo

Tout le monde garde en mémoire l’éviction de l’entraîneur kanak, limogé au lendemain d’une victoire à Saint-Étienne (0-1) qui permettait aux Parisiens de reprendre la tête de la Ligue 1, et ainsi glaner le titre honorifique de champions d’automne. Cela n’avait pas empêché le directeur sportif, Leonardo, nommé quelques mois plus tôt par Nasser Al-Khelaïfi, de virer Kombouaré au profit de Carlo Ancelotti.

« J’ai été déçu, forcément, parce que j’aurais voulu rester, expliquait AK, alors coach du RC Lens, en novembre 2014. Mais une décision a été prise et je l’ai respectée […] Tout le monde a dit que c’était une injustice, mais pour moi, c’était un soulagement. Je n’en pouvais plus ! » Depuis l’arrivée des Qataris à Paris (juin 2011), l’ancien Nantais, au patronyme tout sauf bankable selon ses nouveaux dirigeants, était en effet assis sur un siège éjectable.

« C’était assez malsain »

« Ça faisait longtemps qu’il nous en parlait, il savait que ça pouvait arriver à tout moment, confirme l'ex-Rennais Gilles Bourges, à l’époque entraîneur des gardiens du PSG. Le timing, en l’occurrence, était quand même très surprenant. Le changement aurait dû se faire dès le début de la saison, ce à quoi Antoine [en place depuis mai 2009] s’attendait, ou alors, il fallait aller au bout. Or là, c’était assez malsain... »

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Malsain et inefficace, puisque Javier Pastore et sa bande ne finiront que 2es derrière Montpellier. « J’ai l’intime conviction qu’on aurait été champions avec Antoine cette année-là, affirme Bourges, titré un an plus tard avec Il Mister Ancelotti. Il y avait une dynamique, et des points précieux ont été perdus par-ci, par-là, car il a fallu du temps au groupe pour adhérer aux idées du nouveau staff. »

En toute amitié…

À Guingamp, en tout cas, on a vite assimilé les consignes de Kombouaré. L’EAG, auteur d’une belle première partie d’exercice en championnat (6e avant ce week-end), s’est, en plus, qualifié cette semaine pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue (à Bordeaux, le 10 ou 11 janvier). Après avoir terrassé Lyon pour la deuxième fois de la saison, ce n’est pas un PSG plus si souverain qui doit faire peur au Néo-Calédonien.

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« Sans ressentir de l’animosité, parce que je pense que la cicatrice s’est vite refermée, gagner samedi serait quelque chose de fort pour lui et son adjoint Yves Bertucci [lui aussi mis à la porte il y a cinq ans] », estime Gilles Bourges. L’accolade habituelle avec Nasser n’en serait dès lors que plus savoureuse…