Sans victoire en Ligue 1 depuis le 24 septembre, le FC Lorient s’est relancé, ce mardi soir, en s’adjugeant le derby breton face au Stade Rennais (2-1). Mis sur orbite par Michaël Ciani, buteur de la tête (28e), les joueurs de Bernard Casoni auront repris l’avantage (définitif) en tout début de seconde période.

S’ils demeurent derniers au classement, l’heure est au soulagement pour les Morbihannais, tandis que les Rennais continuent d’inquiéter dans le jeu.

• Les Merlus, trois ans après

En sus de se reprendre en championnat, Lorient a mis un terme à trois ans d’insuccès (ou presque), toutes compétitions confondues, face à son voisin. La dernière victoire des Merlus dans le derby remontait en effet au 7 décembre 2013 (2-0), époque où Christian Gourcuff était encore sur le banc du FCL.

Salué par le public pour son retour au Moustoir, l’entraîneur des Rouge et Noir aurait sûrement préféré prolonger la série négative de son ancien club. Mais cette année, son équipe éprouve décidément beaucoup de difficultés à l’extérieur, elle qui n’a engrangé que quatre points sur 21 possibles en sept déplacements.

• Waris aime vraiment Rennes

Ex-futur attaquant du Stade Rennais, Majeed Waris a fait du club bretillien l’une de ses victimes favorites. Buteur il y a deux mois contre le SRFC, en 16es de finale de la Coupe de la Ligue (3-2), le Ghanéen a remis ça mardi soir, en prolongeant la tentative de Benjamin Moukandjo (46e).

Waris avait déjà fait mal à Rennes avec Valenciennes, lors du cru 2013-2014, ainsi que la saison dernière au Roazhon Park (2-2). Alors qu’il n’avait pas encore marqué en L1 durant l’exercice en cours, avant le voyage à Metz (3-3, le 26 novembre), l’avant-centre lorientais vient donc de scorer pour la deuxième fois en deux journées.

• Sio, unique Rennais à sortir du lot

Homme en forme côté rennais, Giovanni Sio a confirmé sa bonne période actuelle en égalisant en faveur du SRFC (32e), profitant sur l’action des errements de la défense adverse - relance loupée de Zargo Touré, placement bizarre de Ciani.

Pour le reste, l’attaque rouge et noire aura été inexistante, à l’image de Kamil Grosicki (certes passeur décisif) et Paul-Georges Ntep. Ce dernier, qui n’a toujours pas trouvé le chemin des filets cette saison, aurait pu sauver sa prestation du néant s’il avait converti une énorme occasion en fin de partie, mais il se heurta au gardien Paul Delecroix (86e).