Au fil des semaines, on comprend mieux pourquoi la sélection de Côte d’Ivoire, , s’intéresse à lui. Épatant de puissance et de sérénité contre Toulouse (1-0), le Rennais Joris Gnagnon ne cesse de marquer des points depuis que Christian Gourcuff l’aligne en défense centrale, absence sur blessure de Mexer (et Ramy Bensebaini, depuis rétabli) oblige.

À quelques centimètres de son premier but

Face au TFC, a aligné sa quatrième titularisation de suite en championnat, muselant parfaitement Ola Toivonen. « Ce soir [vendredi], ce n’est pas une victoire personnelle, mais un succès collectif, réagissait Gnagnon. Si je réalise de bonnes prestations, c’est grâce à mes partenaires, notamment Pedro Mendes [son compère dans l’axe]. Il m’aide beaucoup. »

Meilleur Rouge et Noir sur la pelouse, le Franco-Ivoirien aurait pu agrémenter sa performance d’un premier but en L1, sur un coup franc de Paul-Georges Ntep (56e). Mais sa reprise du crâne frappa le sol puis la barre transversale, avant d’échouer pleine ligne. « Je pensais avoir marqué , révélait l’intéressé. Malheureusement, je pique un peu trop ma tête. Je voulais qu’elle entre directement. »

Il a convaincu Christian Gourcuff

Rennes pardonnera facilement à son beau bébé (1,82 m, 89 kg), signataire d’un premier contrat professionnel en mars 2016. « Il s’appuie sur un gros potentiel athlétique, mais pas seulement : au niveau de la relance, il est intéressant, très appliqué », juge Christian Gourcuff, . Lequel, malgré les compliments, entend garder la tête froide. « J’essaye de ne pas me mettre de pression, sinon je ne serais pas bon », déclare ainsi Joris Gnagnon.

Le discours vaut également pour avant les matchs du week-end, mais qui « ne se fixe pas d’objectif ». Peut-être parce que l’équipe bretonne « doit avoir davantage de maîtrise », comme l’a rappelé son entraîneur…