FOOTBALLL'ASPTT Brest ne se voit pas «prendre une branlée face au Stade Brestois»

Coupe de France: «Je ne me vois pas prendre une branlée face au Stade Brestois», l’optimisme du coach de l’ASPTT Brest

FOOTBALLMalgré les huit divisions d'écart entre les deux voisins, le club amateur finistérien entend jouer sa carte à fond au 7e tour de la compétition...
Les joueurs de l'ASPTT Brest fêtant leur qualification à Lannilis (5e tour), le 9 octobre 2016.
Les joueurs de l'ASPTT Brest fêtant leur qualification à Lannilis (5e tour), le 9 octobre 2016. - ASPTT Brest
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

En temps normal, ils sont tous (ou presque) supporters de leur prochain rival, au point d’y être abonnés. Eux, , le Petit Poucet breton du 7e tour de la Coupe de France, qui « recevra » samedi son voisin du Stade Brestois à… Francis-Le Blé (19h), l’antre habituel de l’actuel leader de Ligue 2.

« On sera à 200 % »

« Un match pas comme les autres », comme l’admet le président de l’ASPTT Félix Guillou, pour lequel les amateurs vont devoir « se mettre dans la peau d’adversaires », dixit, cette fois, Olivier Richard. L’entraîneur des Postiers entend bien faire descendre ses protégés du petit nuage où ils sont installés, . « Pour nous, c’est vraiment idéal de jouer le SB 29 à Le Blé, on a ce qu’on veut, mais il y a quand même une rencontre à disputer. Je vais leur rappeler ça », prévient ainsi le technicien finistérien.

Comment faire, dès lors, pour tenter de perturber une escouade qu’on chérit tous les week-ends ? « On va insister sur le fait qu’eux , et qu’ils ont d’autres chats à fouetter, déclare Richard. Quand on joue une équipe qui évolue huit divisions en dessous, on peut se dire que c’est un peu plus facile que d’habitude, et donc être moins concentrés. Alors que nous, on sera à 200 %. »

Le capitaine a déjà gagné à Le Blé

« Une fois sur le terrain, il n’y a plus de cadeaux », corrobore . Ce fan de Luis Figo, plus détaché de l’aspect affectif du derby car « supporter du PSG à la base », n’a, contrairement à certains de ses partenaires (Rodrigue Quinquis, Kan Calvez), jamais fréquenté le centre de formation du Stade Brestois. Mais avant d’affronter , il peut au moins se targuer d’avoir déjà joué et triomphé à Francis-Le Blé.

Moment magique avec mes deux potes qui sont beaucoup plus que ...

Rencontre particulière aujourd'hui pour moi puisque je fais face à mes deux frangins, dans une interview complètement déjanté, où vont se mélanger anecdotes, chambrage, petite pique à la "Ju Das", franche rigolade pour au final un super moment!! A la caméra on retrouve Yann Pennes qui n'a pas été en reste durant l'interview (mais on peut pas dire ce qu'il a fait!! lol), Giovanni San Donato qui était présent mais "mi-figue, mi-raisin", et votre serviteur "Nelson Monfort" (surnom nul a chier je dois le dire!! lol) qui d'entrée s'est fait remballer et envoyer sur les roses par ces deux pitres! mdrrr Moment magique avec mes deux potes qui sont beaucoup plus que des potes justement! Ce qui a rendu ce moment exceptionnel!!! Julien Da Silva le capitaine et son vice capitaine Jeremy Malouda Vakic PS1 Ju doit avoir un souci avec ses mains non? ou au niveau de son entrejambe! mdrrrr PS2 Nelson qui????? PS3 une vidéo d'Alberto "La Mouché" sera bientot disponible!!!!!!

Posted by ASPTT Brest section football on Wednesday, November 9, 2016

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« C’était à l’occasion du tournoi des sponsors du club, en lever de rideau d’une journée de L2, pose Da Silva. On avait gagné avec l’équipe que j’avais constituée. » Pareil scénario dans deux jours est inimaginable selon le président Guillou. « Éliminer le Stade Brestois, on n’y arrivera pas. , ils nous battraient aussi. On souhaite juste que notre prestation ne soit pas ridicule. »

La peur ? Quelle peur ?

Cela tombe bien, ont des arguments à faire valoir, à écouter Olivier Richard. « J’estime que mon groupe sait jouer au foot, donc on n’a pas peur. Moi, je ne me vois pas prendre une branlée devant eux (sic). Ce serait une déception de prendre cinq ou six buts. J’ai envie de les embêter au maximum. »

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Julien Da Silva ne dit pas autre chose que son coach, d'autant qu'un doute subsiste. « Finalement, on se mesure à des professionnels , mais on ne connaît pas leur réel niveau. On verra samedi… »