Ligue 1: «Si Guingamp peut faire mieux que 7e en fin de saison? Espérons-le!», lance Francis Smerecki
INTERVIEW•L'ancien entraîneur de l'EAG est toujours très attaché au club breton...Propos recueillis par Jeremy Goujon
On n’arrête plus l’En Avant de Guingamp. Après un mois d’octobre parfait, constitué de trois victoires en championnat et d’une qualification pour les 8es de finale de Coupe de la Ligue, le club breton occupe .
Alors que le tiers de la saison sera atteint (ou presque) après le déplacement à Dijon, samedi soir, peut-on croire au meilleur classement de l’histoire de l’EAG en première division, en fin de parcours ? L’entraîneur de , Francis Smerecki, l’espère…
Suivez-vous les performances de l’équipe d’Antoine Kombouaré ?
Pas régulièrement, mais ce qu’elle fait, c’est très, très bien. Je ne me suis pas déplacé jusqu’à Guingamp cette saison, j’ai regardé certains matchs à la télé et j’ai eu quelques amis au téléphone. C’est vraiment dans l’esprit, et allait dans le bon sens.
Pouvait-on malgré tout craindre une cassure, alors que son prédécesseur, Jocelyn Gourvennec, avait vraiment imprimé sa marque ?
On ne sait pas, mais à Guingamp, ça se passe toujours plutôt bien. Les coachs qui arrivent, que ce soit Antoine ou les autres auparavant, ont un engagement certain dans le club. ou ceux qui sont restés. C’est dans l’intérêt de tout le monde.
Vous connaissez personnellement Antoine Kombouaré ?
Oui, il était à Clairefontaine quand il est venu passer [Francis Smerecki a été membre de la DTN de 2004 à 2015]. Les échanges étaient bons. C’est quelqu’un de sérieux, et il est vraiment pour et dans le club.
Il était donc la personne idoine pour remplacer Gourvennec ?
C’est toujours plus facile à dire après (sourire). En tout cas, il avait certainement envie de venir. Il aurait sans doute pu rester à Lens, mais s’il a saisi l’occasion d’aller à Guingamp, c’est qu’il sentait le coup.
Avec Guingamp, on parle toujours de « miracle permanent ». Cette expression est-elle encore valable en 2016 ?
Globalement, oui. Comme il y a eu des descentes par le passé, la mauvaise année peut arriver, mais le club rebondira vite derrière. L’éventuelle période négative ne durera pas dix, quinze ou vingt ans.
Le meilleur classement de l’histoire de l’EAG en D1/L1 demeure la 7e place de 2003. Peut-il faire mieux cette année ?
Espérons-le ! J’espère que ce qu’ils font en ce moment va durer. Il faut toujours se méfier, mais on peut penser qu’avec les résultats actuels, ils vont rester à peu près à ce niveau-là, [soit le deuxième meilleur rang ever, atteint par Smerecki en 1996, mais aussi Guy Lacombe en 2001 et Gourvennec en 2015].