Rennes: Biotrial reconnaît avoir suspendu un autre essai de médicament en février
SANTE•Le centre d’essais avait déjà été pointé du doigt en début de semaine…J.G. avec AFP
La semaine est décidément bien agitée pour Biotrial. en son sein révélés en début de semaine, Biotrial refait encore parler de lui ce mercredi. Courant février, soit un mois après l’accident qui avait entraîné la mort d’un patient de 49 ans, le centre d’essais rennais a suspendu un essai clinique d’un autre médicament.
Il s’agissait cette fois d’un antiagrégant . « Un volontaire a présenté des signes cliniques conduisant Biotrial à l’adresser à l’hôpital », indique le centre d’essais dans un communiqué, précisant que le patient avait rejoint son domicile après 48h d’hospitalisation.
Bientôt des sanctions contre Biotrial ?
Biotrial a toutefois réfuté mardi. « La survenue chez des volontaires de symptômes de la vie courante tels que maux de tête, vertige ou nausée est un phénomène relativement fréquent au cours des essais cliniques », affirme Biotrial, évoquant « une hospitalisation dans 0,4 pour mille des sujets étudiés ». « Cela représente pour des centres comme celui de Biotrial un à plusieurs cas par an », poursuit le centre d’essais.
Toutefois, « le 18 février 2016, Biotrial a mis en œuvre le nouveau dispositif souhaité par le ministère de la Santé à savoir et l’information dans les 3 heures de toutes les autorités », ajoute le centre d’essais. Contacté, le laboratoire suisse Actelion n’a pas fait de commentaire. Selon le Figaro, l’entourage de Marisol Touraine étudierait des sanctions contre l’entreprise rennaise.