TENNISOpen de Rennes: «Malgré sa mauvaise image, on aimerait bien avoir Paire»

«Malgré sa mauvaise image, on aimerait bien avoir Benoît Paire», souhaite le directeur de l'Open de Rennes

TENNISLe tournoi bretillien verra sa 11e édition se dérouler durant l'hiver, une première dans son histoire censée attirer des joueurs du Top 50 mondial...
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

Pour la première fois depuis 2006, année de sa création, l’Open Challenger de Rennes ne se disputera pas au mois d’octobre. Il faudra même patienter pour assister à la 11e édition, salle Colette-Besson. Le nouveau directeur du tournoi, Matthieu Blesteau, nous explique pourquoi.

  • Trop d’événements tuent l’événement

Après la passation de pouvoir entre Thibaud Serre, cofondateur de l’Open de Rennes et désormais ex-directeur du tournoi (mais qui sera à disposition de la nouvelle équipe dirigeante pour les deux prochaines éditions), , déjà organisatrice des tournois ATP Challenger de Quimper, Mouilleron-le-Captif (Internationaux de Vendée) et Brest, « l’idée était de changer la période sur laquelle se trouvait l’Open », pose Matthieu Blesteau.

Avec notamment les rendez-vous athlétiques (du 7 au 9) et (le 23), il y avait effectivement embouteillage en matière d’événements sportifs, pour le seul mois d’octobre, dans la capitale bretonne. Désormais « délocalisé » dans le temps, le rassemblement tennistique soulage ainsi la municipalité, aux ressources humaines déjà bien sollicitées, et booste sa visibilité en s’éloignant de l’automne.

  • Entrer dans le Top 50

Programmé du 21 au 29 janvier 2017, l’Open de Rennes se déroulera pendant la 2e semaine de l’Open d’Australie, premier Grand Chelem de la saison. Alors qu’il serait entré « en concurrence » avec le Masters 1 000 de Shanghai (9-16 octobre) s’il avait conservé ses dates habituelles, lui interdisant de ce fait d’attirer (règlement ATP oblige), le tournoi bretillien s’offre cette possibilité en se calquant sur le Majeur de Melbourne.

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« On voudrait bien faire saliver par avance les futurs spectateurs, mais il est évident que des Gasquet, Monfils ou Tsonga sont inaccessibles, prévient Blesteau. On a néanmoins la volonté d’aller chercher des joueurs connus du grand public. Des Gilles Simon (n°30 mondial), Benoît Paire (n°37) ou Nicolas Mahut (n°40) sont potentiellement attirables. » , lauréat à Quimper et Mouilleron-le-Captif en 2015 (finaliste à Brest), est justement dans le viseur de DEUCE. « Malgré sa mauvaise image actuelle - alors qu’il est pourtant hyper sympa - on aimerait bien avoir Paire. »

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  • Déménagement en vue

« La troisième raison, c’est notre objectif à long terme qui est de déménager de la , explique Matthieu Blesteau. Sur l’offre actuelle de salles à Rennes, janvier est généralement un mois moins chargé. Ça nous est donc apparu comme une date stratégique pour favoriser ce déménagement, le jour venu. Et si jamais on y arrive, on laissera définitivement tranquilles [les occupants à l’année de l’enceinte située dans le quartier Bréquigny]. »

L’historique Liberté étant pour l’instant inenvisageable en termes de coût, la solution pourrait se nommer « Cesson-Rennes Métropole Handball », club dont l’infini projet de nouvel équipement (4 000 places) . « Tout est imaginable, j’ai d’ailleurs déjà eu des échanges à ce sujet avec Stéphane Clémenceau [le vice-président cessonnais]. Mais l’idéal, ce serait quand même le Liberté », conclut Blesteau.