Quatre matchs, quatre défaites. Comme Nancy, Grenoble, Arles-Avignon et Sochaux ces dernières années, le FC Lorient a totalement en Ligue 1, dont il est la lanterne rouge.

Une 5e journée peut-être fatale

De quoi fragiliser l’entraîneur, , généralement le premier à payer les pots cassés. Le Breton, sous contrat jusqu'en juin 2019 avec le FCL, peut-il pour autant se sentir menacé de licenciement avant la réception de Lille, samedi soir (20 h) ?

Oui, si on prend l’exemple de Michel Estevan, coach de l’ACA remercié après en septembre 2010. Non, si on considère plutôt le sort réservé à Pablo Correa, Mécha Baždarević et Éric Hély, les techniciens respectifs des trois autres clubs évoqués en préambule.

Correa est passé par là

À l’instar d’Estevan, Baždarević avait lui aussi manqué la cinquième marche, un an plus tôt, mais avait pu terminer l’exercice sur le banc grenoblois (malgré onze défaites consécutives pour commencer !). Correa et Hély, eux, avaient goûté à la victoire à leur cinquième essai, face au Stade Rennais pour l’un , à Saint-Étienne pour l’autre (0-1, le 15 septembre 2012).

Deux succès annonciateurs de maintien pour Nancy et Sochaux (alors qu’Arles et Grenoble connurent la relégation), dont devront s’inspirer Ripoll et les Lorientais, ce week-end. Toujours en poste en Lorraine, Pablo Correa, la semaine dernière au Moustoir, est bien placé pour prodiguer quelques conseils.

Ne rien s’interdire

« Il ne faut surtout pas paniquer et perdre confiance. À l’époque, j’avais dit à mes joueurs de continuer à oser. Si on s’arrête d’oser, alors là oui, ça devient très difficile. » Et l’entraîneur franco-uruguayen de préciser : « En 2006, ça ne nous a pas empêchés de à la fin de la saison ».

(ex-doublure de Benoît Costil à Rennes) et ses partenaires s’étaient en effet offert la Coupe de la Ligue, aux dépens de Nice (2-1). Le genre de conclusion pour laquelle Sylvain Ripoll signerait tout de suite aujourd’hui…