DESIGNFin de «l'exceptionnelle» exposition des Bouroullec

Rennes: Clap de fin pour «l'exceptionnelle» exposition des frères Bouroullec

DESIGNPrès de 50.000 personnes ont visité les trois expositions...
Camille Allain

C. A.

Dans le monde du design et de l’art contemporain, ce sont de véritables stars. Pas étonnant donc que les travaux des frères Erwan et Ronan Bouroullec aient attiré de très nombreux curieux à Rennes depuis le mois de mars.

A deux jours de remballer les œuvres, les trois lieux d’exposition (FRAC, Champs Libres et Parlement) ont fait les comptes. En cinq mois, plus de 50.000 entrées ont été recensées. « Et il y a encore du monde dans les salles », selon les responsables du Fonds régional d’art contemporain.

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Nombreuses retombées dans la presse

Pour la ville, le bilan est évidemment positif. « On peut qualifier cette exposition d’exceptionnelle. D’abord parce que la fréquentation est très bonne, mais aussi parce que des gens, y compris des étrangers, se sont déplacés à Rennes uniquement pour voir les œuvres des Bouroullec », témoigne Sylvie Robert, adjointe à la communication, et longtemps chargée de la culture à la ville de Rennes.

Pour se faire un nom sur la scène internationale, la capitale bretonne a pu compter sur le formidable retentissement médiatique des expositions. De nombreux journaux et magazines européens ont évoqué l’événement, tout comme la version coréenne du magazine Elle ou l’édition japonaise de Vogue. « Nous avons effectué un gros travail pour que l’événement ait une telle résonance », poursuit l’élue.

Bientôt les œuvres de Pinault ?

Dimanche, les œuvres des stars du design ne seront plus visibles du public. Reviendront-elles ? Pas impossible. « L’aventure des Bouroullec à Rennes a commencé. Peut-être qu’elle va se poursuivre », glisse Sylvie Robert.

Dans le sillage de cette exposition, la ville réfléchit aussi à renouveler ce type d’événement « régulièrement ». « Pas forcément chaque année, car il y a un gros travail à mener, mais il est certain que cette dimension artistique et culturelle participe à la renommée de Rennes et de sa métropole », conclut l’élue. Il se murmure d’ailleurs que François Pinault, propriétaire du Stade Rennais, pourrait prêter certaines des œuvres de sa fondation en vue d’une prochaine exposition.