FAITS DIVERSUn groupuscule breton derrière l'explosion chez Variscan Mines

L’explosion chez Variscan Mines revendiquée par un groupuscule breton

FAITS DIVERSLe siège de la société basé à Orléans a été visé par un engin explosif dans la nuit de lundi à mardi...
Jérôme Gicquel

J.G. avec AFP

Les locaux de la société Variscan Mines située à Orléans ont été visés par un engin artisanal de faible puissance dans la nuit de lundi à mardi. L’explosion a provoqué de faibles dégâts avec uniquement une porte en verre brisée. Sur un des murs du bâtiment, situé sur le campus universitaire d’Orléans-La Source, a été trouvée une revendication rédigée en breton : « Diwall ta Variscan » (Prends garde, Variscan).

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L’explosion a été revendiquée par un groupuscule baptisé NHU (Ni Hon Unan) qui a expliqué ses motivations dans une lettre adressée au site 7 Seizh. « Cette société, l’Etat français et tous les pantins qui le suivent, entendent faire de la Bretagne une nouvelle « province minière » (…) Ils n’ont pas compris que nous sommes encore et que nous resterons un peuple, un pays vivant qui ne se couche pas face aux gouvernants et aux puissances de l’argent », explique le texte.

Variscan déjà dans le viseur de plusieurs associations

Fondée en 2010 par des anciens du BRGM, elle est détenue à 100 % par des capitaux australiens. En Bretagne, la société dispose de sept permis de prospection dans le Morbihan et les Côtes-d’Armor, et fait face à l’opposition de plusieurs associations qui ont contesté en justice les méthodes de prospection employées par Variscan Mines.

La DIPJ (Direction Interrégionale de la Police Judiciaire) d’Orléans a été saisie de l’enquête ouverte pour dégradation de biens. Les démineurs de la sécurité civile de Versailles se sont rendus sur place, en début d’après-midi, pour s’assurer qu’aucun autre engin explosif ne se trouvait aux abords des locaux.