TRANSPORTSBretagne: La carte KorriGo veut élargir son offre de services

Bretagne: La carte KorriGo veut élargir son offre de services

TRANSPORTSLa carte de transport a été lancée il y a dix ans sur le réseau Star à Rennes…
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

Lancée il y a dix ans sur le réseau Star, la carte KorriGo veut passer à la vitesse supérieure. D’abord utilisée comme simple titre de transport à Rennes, la carte s’est depuis glissée dans la poche de 450.000 usagers bretons en étant déployée sur l’ensemble du réseau TER ainsi que dans les agglomérations de Brest, Quimper, Lorient et Saint-Brieuc.

Pas suffisant pour les élus qui veulent désormais transformer cette « carte de la mobilité en carte multiservices » en utilisant pour cela les possibilités offertes par la technologie NFC (sans contact). C’est déjà le cas à Rennes où la carte KorriGo permet aux abonnés d’accéder aux piscines municipales ou de louer des vélos en libre-service.

Un essai concluant dans les universités rennaises

Depuis la rentrée 2014, les étudiants de Rennes 1 et Rennes 2 l’utilisaient également pour régler leur repas dans les restaurants universitaires et emprunter des livres dans les bibliothèques.

Une expérimentation concluante qui attend désormais d’être prolongée avec l’ajout de nouveaux services sur la carte. « Les collectivités partenaires qui le souhaitent ont désormais la possibilité d’ajouter des services sur la carte en plus de l’usage transport », se félicite Gérard Lahellec, vice-président de la région en charge des transports.

Les élus veulent en faire « une carte de la vie quotidienne »

A Rennes, ville la plus avancée en la matière, les idées ne manquent pas pour enrichir l’offre de services proposés. « On peut très bien imaginer que la carte KorriGo serve un jour pour accéder aux déchetteries ou aux parkings. L’objectif est d’en faire une carte de la vie quotidienne qui donne accès à tous les services publics », assure Jean-Jacques Bernard, élu à Rennes Métropole en charge des transports.

Quant à l’intégration de services privés sur la carte comme des places de cinéma ou un abonnement à une salle de sport, les élus se montrent là plus réservés. « La technologie permet de le faire mais il faudra que les acteurs acceptent nos propres règles », indique Gérard Lahellec.