FOOTBALLL1: Et maintenant, quelle fin de saison pour le FC Lorient?

Ligue 1: Après son élimination en Coupe de France, quelle fin de saison pour le FC Lorient?

FOOTBALLSorti de la compétition mardi, le club breton va tenter de rebondir en championnat...
L'attaquant lorientais Benjamin Moukandjo va-t-il rester dans le Morbihan la saison prochaine ?
L'attaquant lorientais Benjamin Moukandjo va-t-il rester dans le Morbihan la saison prochaine ? - B. Horvat / AFP
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

Battu de justesse par le PSG, mardi soir, en demi-finale de la Coupe de France (0-1), le FC Lorient n’a désormais plus que le championnat à jouer. De quoi envisager une fin de saison tristounette ? Pas vraiment à écouter le directeur sportif des Merlus, Christophe Le Roux, joint par 20 Minutes.

Assurer mathématiquement le maintien

Sauf cataclysme, Lorient évoluera toujours en Ligue 1 l’an prochain (une constante depuis 2006). Avec neuf points d’avance sur le premier relégable (Gazélec Ajaccio), à quatre journées du terme, le FCL (11e) a effectivement « une marge de sécurité très importante », selon Le Roux.

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« J’ai envie que cette saison se termine très bien, pour en dresser un bilan plus que positif. Si on peut gratter une place et finir 10e, avec notre demi-finale de Coupe de France et notre quart en Coupe de la Ligue, on pourra dire que le FC Lorient s’est bien remis sur les rails après un exercice difficile l’année passée [16e] », poursuit l’ancien globe-trotter breton.

Un rôle d’arbitre à jouer

Pour Christophe Le Roux, il est « hors de question de balancer » les matchs à venir. Les concurrents directs de Saint-Étienne et Lille peuvent ainsi être rassurés, puisque ces deux équipes, à la lutte pour un ticket européen, seront les prochains adversaires des Morbihannais (respectivement les 24 et 30 avril).

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« On ne veut pas finir avec 43 points, qui étaient justement notre total la saison dernière, indique le dirigeant lorientais. Terminer à la 15e place, alors qu’on n’a pratiquement jamais été inquiétés pour le maintien, ça ne m’irait pas. Et ça ne conviendrait pas non plus aux joueurs, qui méritent mieux au vu de leur investissement. Et par rapport aux droits TV, c’est plus qu’important aussi pour notre club. »

Préparer l’exercice suivant

Faute de Coupe d’Europe en 2016-2017 (dans l’hypothèse d’une victoire en Coupe), le FCL aura peut-être du mal à retenir ses éléments les plus en vue, à l’image du Camerounais Benjamin Moukandjo (12 buts en L1), suivi en Angleterre, ou de l’international portugais Raphaël Guerreiro… qui avait toutefois refusé de signer au PSG il y a quelques mois.

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Donnant l’impression d’être pillé à chaque intersaison, tout en ayant la capacité de recruter malin, Lorient souhaite cependant franchir des paliers. « On a la volonté de progresser, de s’appuyer sur un groupe qui marche bien. Ce qui signifie qu’il va falloir conserver un maximum de joueurs constituant l’ossature », annonce Le Roux.

Bye-bye le synthétique

Soi-disant avantagés par leur surface de jeu au Moustoir, les Bretons diront au revoir au gazon synthétique le 14 mai, à l’issue de la réception d’Ajaccio. La fin d’une histoire entamée en 2010, qui n’est pas pour déplaire aux Tango. « Notre équipe aime avoir la possession, et pour développer un jeu offensif sur un terrain tel qu’il est actuellement, c’est extrêmement difficile », assure Christophe Le Roux.

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« Je ne suis donc pas sûr que ce soit un atout supplémentaire pour nous. Les joueurs commencent à être lassés, et quand j’entends des adversaires dire : "On a été baladés par Lorient, à cause du synthétique", je trouve que l’excuse est facile. Il n’y a pas que ça. » À vérifier dès l’été prochain avec l’apparition d’une pelouse hybride.