Vainqueur de la Coupe de France en 2002, le FC Lorient soulèvera peut-être encore le trophée le 21 mai prochain, à condition déjà de réaliser un exploit face au PSG, mardi soir au Moustoir (21 h). Une défaite de l’ogre parisien serait d’ailleurs doublement surprenante, au vu des trois dernières demi-finales disputées par le club breton.

La preuve par quatre

Le 17 février 2010, les Merlus craquent ainsi grâce face à Bordeaux (1-4) en Coupe de la Ligue, malgré l’ouverture du score précoce de Laurent Koscielny (12e)… victime de la double peine dix minutes plus tard (penalty et expulsion). Dans la même compétition, le 31 janvier 2012, le FCL s’écroule cette fois en prolongation contre Lyon (2-4), après avoir mené 2-1 jusqu’à la 94e minute. « La plus douloureuse » des éliminations, selon l’entraîneur Sylvain Ripoll, alors adjoint de Christian Gourcuff.

Point de suspense, en revanche, le 8 mai 2013, quand la formation du « père de » passe au travers à Évian (4-0), en demie de Coupe de France. Trois échecs à une marche du Stade de France symbolisés par le chiffre 4, comme le nombre de buts encaissés à chaque rendez-vous.

Plutôt se souvenir du 9 mars 2002

Sachant que le PSG vient d’en coller six à Caen (6-0), l’hypothèse du quatre à la suite est tout à fait plausible. Sauf si Lorient s’inspire de sa qualification de mars 2002 au Parc des Princes. Pourtant diminués, les hommes d’Yvon Pouliquen avaient créé la sensation en terrassant le Paris de Luis Fernandez (0-1).

Certes, ce n’était qu’en quarts de finale de l’épreuve surnommée « Dame Coupe », et l’équipe de la capitale n’avait rien à voir avec celle d’aujourd’hui (même si des joueurs comme Heinze, Arteta, Leroy, Okocha et Ronaldinho participèrent à la rencontre). Mais la suite, on la connaît…