Ligue 1: Pourquoi Guingamp va battre le PSG samedi après-midi
FOOTBALL•Pas besoin d'être devin pour connaître l'issue du match au Roudourou...Jeremy Goujon
Quoi de mieux que le PSG pour atteindre la barre des 42 points, synonyme de maintien ? Rien selon l’En Avant de Guingamp, qui disposera à domicile du quadruple champion de France en titre, samedi (coup d’envoi à 17 h), afin de renouveler son bail en Ligue 1.
Parce que Paris s’en cogne, du championnat
Si Jean-Michel Aulas le dit, c’est que ça doit être vrai. Mardi, le président de l’Olympique Lyonnais a fustigé le manque de combativité du leader contre Monaco (0-2), lors de la 31e journée. En même temps, on ne voyait pas Ibra et sa bande jouer le coup à fond, une semaine après s’être assurés d’un nouveau sacre en zlatanant Troyes (0-9). Le PSG est donc programmé en mode « match amical » jusqu’au 14 mai, même si, sur un malentendu, il peut toujours planter quatre buts, comme le week-end dernier face à Nice (4-1).
Parce que Manchester City
Les supporters guingampais furent les premiers ravis de la qualification parisienne pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Non pas qu’ils souhaitent à tout prix une victoire finale du club de la capitale dans la compétition, mais le double affrontement contre Manchester City les arrange bien, car calé juste avant (ce mercredi soir) et après (le 12 avril) le rendez-vous au Roudourou. Où la parodie de rencontre fera moins rigoler les dirigeants de Montpellier, Reims et Ajaccio, les principaux concurrents de l’EAG en bas de classement.
Parce que le QSG ne fait pas peur aux « Paysans »
Depuis l’arrivée des Qataris, Paris n’a jamais gagné dans les Côtes-d’Armor. Au nul de janvier 2014 (1-1) avait ainsi succédé une retentissante défaite, onze mois plus tard (1-0). Pourtant invaincue jusqu’alors, l’équipe de Laurent Blanc s’était pris Jérémy Pied dans le tapis. Et dire que les Bretons revenaient tout juste d’un périple en Europa League. « On nous promettait l’enfer, et là, surprise : Gourvennec aligne presque le même onze complètement crevé qui est allé faire l’exploit en Grèce », racontait un fan dans 20 Minutes. Face à un adversaire cette fois à 100 % de ses moyens, à quelle sauce va être mangé l’ogre parisien ?
Parce que Jérémy Sorbon
Le journaliste de So Foot Régis Delanoë nous l’expliquait le mois dernier : « Sorbon, c’est le leader défensif, sa présence rassure les autres. Sans lui, l’équipe est fébrile. » Au point d’encaisser 13 pions en 300 minutes, entre le 13 février et le 6 mars. Comme par hasard, le retour aux affaires du patron s’est traduit par deux succès de suite, pour autant de clean sheets (2-0 contre Saint-Étienne, 0-1 à Reims). Et quand les visiteurs parviennent à trouver la faille, Sorbon se charge lui-même de redonner l’avantage aux siens (Guingamp-Montpellier, le 2 avril). C’est bon, l’EAG tient son Jérémy buteur pour terrasser le PSG.