SANTERennes: Des étudiants disent adieu à la malbouffe

Rennes: Des étudiants disent adieu à la malbouffe

SANTEDes cours de cuisine dispensés par une diététicienne sont proposés à l’université…
Les étudiants préparent avec la diététicienne le repas avant de le partager.
Les étudiants préparent avec la diététicienne le repas avant de le partager. - J. Gicquel / APEI / 20 Minutes
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

Pizzas, burgers, kebabs et autres plats surgelés. Voilà, en forçant un peu le trait, à quoi peut ressembler l’alimentation d’un étudiant. Ce qui n’est pas sans poser quelques soucis au niveau de la santé de nos chers élèves. « Pendant leur première année d’étude, entre un quart et un tiers des étudiants vont prendre beaucoup de poids, dix kilos environ », souligne Anne-Lise Richer, diététicienne au service interuniversitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Simpps) de Rennes.

En quittant le cocon familial, certains étudiants tirent un trait sur les bons petits plats de maman. Et entre le stress des études, le coût des aliments et les lacunes en cuisine, il n’est pas toujours simple pour les jeunes d’adopter une alimentation équilibrée. Pour leur venir en aide, le Simpss a mis en place depuis octobre des ateliers cuisine pour les étudiants animés par une diététicienne.

Des recettes simples et bon marché

Ils étaient sept jeudi dernier à y assister à la maison de quartier de Villejean. Parmi eux, Cindy, étudiante de 24 ans en Info-Com. « J’aime bien cuisiner mais j’ai tendance à abuser sur les plats en sauce et des choses assez grasses », indique la jeune femme, qui a déjà souffert d’obésité dans le passé.

Raffolant du colombo de poulet, elle devra cette fois manger plus léger avec au menu de l’atelier du blanc de poulet aux endives et champignons et un clafoutis aux pommes en guise de dessert. « Je reste sur des recettes assez simples et bon marché. On commence d’abord par parler alimentation avec eux. On va ensuite faire les courses et on cuisine tous ensemble avant de partager le repas », indique Anne-Lise Richer.

Le mardi à Beaulieu et le jeudi à Villejean

S’il se veut pédagogique, l’atelier est aussi et surtout un bon moyen de partager un moment de convivialité. « C’est quand même plus sympa de cuisiner en groupe. Quand on se retrouve seul dans son petit studio, on n’est pas forcément très motivé pour se faire à manger », témoigne François, 21 ans.

Organisés chaque mardi à la maison de quartier du Grand Cordel près de Beaulieu le mardi et à la maison de quartier de Villejean le jeudi, ces ateliers cuisine devraient être reconduits à la rentrée prochaine.