Arrêtée en 2003 et condamnée à 20 ans de prison, la militante de l’organisation basque espagnole ETA Lorentxa Guimon est toujours incarcérée à la prison pour femmes de Rennes. En novembre 2015, les juges lui avaient pourtant accordé la liberté conditionnelle en raison de son état de santé.

Des opérations d’urgence

Atteinte de la maladie de Crohn (affection du système digestif) depuis 1991, la militante doit être suivie médicalement et a même dû subir des opérations d’urgence difficilement compatibles avec son incarcération ces derniers mois.

Samedi, plusieurs centaines de personnes étaient réunies à Rennes pour demander sa remise en liberté, à quelques jours de la décision de la cour d’appel de Paris. La juridiction étudie actuellement l’appel du parquet, qui a contesté la remise en liberté de Lorentxa Guimon, comme il le fait habituellement dans le cadre de condamnations pour des actes de terrorisme. La décision est attendue le 25 février.

« 500 camarades dans #rennes pour #Lorentxa guimon et les prisonniers polítiques basques #bzh pic.twitter.com/Lj1cV6vnjU — gael roblin (@gaelroblin) 20 Février 2016 »

Appelée par plusieurs mouvements indépendantistes bretons et basques, la manifestation a attiré environ 400 personnes, dont 200 militants basques. Lorentxa Guimon a également reçu la visite en prison mercredi des députés Sylviane Alaux (PS - Pyrénées-Atlantiques) et Paul Molac (Régionaliste - Morbihan).

« La demande de libération de Lorentxa Guimon a résonné dans les rues de Rennes [Vidéo] https ://t.co/7BjXNO2pOR pic.twitter.com/wTdMArdQx1 — Mediabask INFO (@MediabaskInfo) 20 Février 2016 »