FOOTBALLLigue 1: Le Stade Rennais s'est trouvé un tireur de penalty, mais...

Ligue 1: Le Stade Rennais s'est trouvé un tireur de penalty, mais...

FOOTBALLLe défenseur Fallou Diagne a réussi un doublé dans cet exercice, samedi soir à Troyes...
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

Depuis Olivier Monterrubio, le 11 septembre 2002, aucun joueur du Stade Rennais n’avait marqué de doublé sur penalty. Cette performance, Fallou Diagne l’a réussie samedi soir, lors de la belle victoire des Rouge et Noir à Troyes (2-4).

Quatre sur quatre en comptant les tirs au but

Le défenseur aime d’ailleurs l’Estac, puisqu’il avait déjà scoré face au club aubois au match aller (1-1). Mais c’est surtout sa « maîtrise dans l’exercice » du coup de pied de réparation, dixit Philippe Montanier, qui retient aujourd’hui l’attention. « J’avais dit au coach de me faire confiance, affirme Diagne, dans des propos parus sur le site du SRFC. Quand je tire les penaltys à l’entraînement, ça passe souvent. »

En compétition aussi, car avant Troyes, il y eut Toulouse en Coupe de la Ligue (15 décembre) et Nice en Coupe de France (durant la séance des tirs au but, le 4 janvier). « Contre le TFC, ça nous avait soulagés », mentionne Montanier. Jusqu’à ce 8e de finale, Rennes restait effectivement sur six penaltys consécutifs ratés (tous en Ligue 1 et en 2015), par cinq éléments différents. « On voit à quel point c’est important. Fallou serait peut-être le meilleur buteur de l’équipe s’il les avait tous tirés », plaisante l’entraîneur.

Le retour du casse-tête ?

Après de longs mois de doute, le Stade Rennais aurait donc trouvé son homme providentiel à onze mètres du but adverse. Le hic, c’est que Fallou Diagne n’est pas, en temps normal, un titulaire indiscutable au sein de la formation bretillienne. L’ancien Messin profite actuellement des défections de Mexer et Pedro Mendes (ischios) pour réapparaître en charnière centrale, quand « Monty » ne l’aligne pas sur un côté pour dépanner.

Circonstance aggravante : le Franco-Sénégalais s’est à son tour blessé à la cuisse, en terre troyenne (remplacé dès la 46e minute par le jeune Joris Gnagnon, auteur de ses grands débuts en L1). « Je ressentais une douleur depuis un moment, mais je voulais quand même jouer le match, révèle l’intéressé. On fera les tests qu’il faut pour en savoir plus. » En cas d’absence de Diagne, déjà incertain pour la venue de Bourg-en-Bresse en Coupe de France, mardi, Rennes devra de nouveau se poser la question : qui pour tirer le prochain penalty ?