Ligue 1: Le jour où Hatem Ben Arfa a failli signer au Stade Rennais
FOOTBALL•La gaucher de l'OGC Nice aurait pu porter le maillot du SRFC chez les professionnels...Jeremy Goujon
Ben Arfa en Rouge et Noir. Une perspective devenue réalité, cet été (voire avant), du côté de… Nice. C’est pourtant à Rennes que les soirées Hatem auraient pu se dérouler.
Lyon 1 - Rennes 0
Au sortir de l’INF Clairefontaine (et son célèbre documentaire), en 2002, le prodige de Clamart a effectivement le choix entre plusieurs clubs, français et étrangers. Le SRFC fait partie des prétendants, lui dont les couleurs ont déjà été portées par HBA, deux ans plus tôt, lors du Tournoi sans frontière de Sens (Yonne). L’opération séduction s’était ensuite poursuivie avec, notamment, une invitation au stage d’avant-saison des pros, à Dinard.
Mais c’est finalement l’Olympique Lyonnais qui enrôla l’adolescent, en y mettant le prix. « Il n’y avait pas que cet aspect financier, rembobine Patrick Rampillon, alors directeur du centre de formation du Stade Rennais. Notre décision a tardé, et au dernier moment, Bernard Lacombe [conseiller spécial de Jean-Michel Aulas] a réussi à le convaincre. »
Le courant passait bien
De quoi l’avoir mauvaise. « À l’époque, j’étais déçu, car quand je me mettais sur un talent, j’aimais bien gagner. Mais on ne peut pas gagner à tous les coups, la preuve », déclare Rampillon, plus heureux avec les cas Sylvain Wiltord, Yoann Gourcuff ou Stéphane Mbia.
Outre les qualités sportives d’Hatem Ben Arfa, revu en 2011 durant sa rééducation à… Clairefontaine, le dirigeant bretillien était tombé sous le charme de sa personnalité. « J’avais accroché avec ce gamin. À cette période, ma fille passait son bac, et il s’y était intéressé. Je pense que c’est toujours un garçon attachant. Je suis content de le voir refaire surface, mais pas dimanche soir (21 h). »
En avoir pour son argent
L’international français, nominé au titre de meilleur joueur de Ligue 1 pour le mois de septembre, rendra en effet visite au SRFC ce week-end, avec les Aiglons niçois. L’assurance d’un minimum de spectacle au Roazhon Park. « Ce genre d’élément, on en redemande. S’il y en a un autre comme ça, je me battrai de nouveau pour l’avoir », conclut Patrick Rampillon.