TRANSPORTSRennes: Plus de 2.000 euros d'amende en une heure pour avoir stationné sur une piste cyclable

Rennes: Plus de 2.000 euros d'amende en une heure pour avoir stationné sur une piste cyclable

TRANSPORTSUne action de sensibilisation a été menée mercredi à Rennes…
Strasbourg le 23 septembre 2015. La police donne une contravention à une voiture mal garée sur une piste cyclable route des Romains.
Strasbourg le 23 septembre 2015. La police donne une contravention à une voiture mal garée sur une piste cyclable route des Romains. - G. Varela / 20 Minutes
Camille Allain

Camille Allain

Depuis le 1er juillet, stationner ou s’arrêter sur une bande cyclable est considéré comme stationnement très gênant, au même titre que sur une place handicapée. Conséquence, le tarif de l’amende encourue a été rehaussé à 135 euros. De quoi dissuader les automobilistes ? Même pas.

Mercredi, la police municipale, accompagnée de l’association cycliste Rayons d’action, a mené une opération de prévention et de verbalisation rue du recteur Paul Henry, dans le quartier de Villejean à Rennes. Résultat ? Quinze véhicules ont été verbalisés à hauteur de 135 euros, soit 2.025 euros en moins d’une heure ! Quinze autres automobilistes ont été avertis.

« Tout le monde le fait »

Présente sur l’opération, la conseillère municipale en charge des transports Sylviane Rault s’avoue « surprise ». « On aurait pu rester toute la journée! Aujourd’hui, la pratique est banalisée. Les gens nous disent qu’ils se garent sur les pistes cyclables parce que tout le monde le fait », explique l’élue écologiste. Si l’amende a été majorée, c’est bien que le phénomène pose problème. En août, une jeune cycliste est décédée après s’être déportée à cause d’une voiture mal garée à Strasbourg, pourtant réputée comme ville du vélo.

« Vu un non #mobilacteurs #GCUM bloquant un accès #piéton rue A. Blanqui #Rennes pic.twitter.com/VggUGB1dXD — Rennes Vélos Piétons (@RPietons) 23 Septembre 2015 »

L’adjointe aux transports, défenseure du deux-roues, a fait savoir que l’opération serait renouvelée. « Les gens ne se rendent pas compte du danger. Certaines personnes que nous avons verbalisées nous demandaient s’ils pouvaient malgré tout rester garer là. Cela montre tout le travail d’information qu’il nous reste à faire, y compris chez les plus jeunes ».