Hand: L'entraîneur de Cesson contacté par le finaliste de la dernière Ligue des champions
TRANSFERTS•Yérime Sylla fait partie d'une short-list établie par le club hongrois de Veszprém...Jeremy Goujon
C’est comme si la Juventus Turin désirait Philippe Montanier. Yérime Sylla, lui, préfère comparer Veszprém, finaliste de la Ligue des champions 2015 (battu, comme la Vieille Dame au foot, par le FC Barcelone), « au Bayern Munich ».
Une sollicitation des plus agréables
Sans coach depuis le récent renvoi de l’Espagnol Carlos Ortega, l’équipe hongroise a ciblé plusieurs techniciens européens… dont l’actuel entraîneur de Cesson-Rennes Métropole. Une nouvelle qui en a étonné plus d’un, à commencer par le principal intéressé.
« J’ai été très surpris d’être approché, reconnaît ainsi Yérime Sylla. Cela s’est fait via mon manager. Je n’ai pas eu de contact direct avec Veszprém. Mais c’est assez flatteur par rapport au travail qu’on fait. Que les dirigeants d’un tel club nous connaissent, ça veut dire qu’ils font bien leur boulot. Et c’est aussi pour ça que ces clubs-là sont en haut. »
Un club multi-titré, mais...
Dès lors, la tentation magyare perturberait-elle le patron des Irréductibles ? « Je ne suis pas quelqu’un de vénal, donc l’argent ne me fait pas tourner la tête, évacue Sylla. Ce qui m’intéresse, ce sont les projets. Bien sûr que celui de Veszprém est passionnant, mais pour résumer, il faut gagner la Ligue des champions.
Dans leur championnat, il ne se passe pas grand-chose [sacré à 23 reprises, le MKB-MVM a remporté 21 des 24 derniers titres nationaux, dont tous ceux depuis 2008 !]. Je trouve qu’il est plus séduisant de réussir à se qualifier pour une Coupe d’Europe avec Cesson. Pour moi, ça vaut dix fois plus. »
L'humain plutôt que l'argent
Les supporters cessonnais peuvent donc pousser un ouf de soulagement. Celui qui se démène également en dehors des parquets pour doter sa formation d’un nouvel équipement, devrait rester en Ille-et-Vilaine.
« Les choses sont claires avec mon agent, je ne vais pas jouer au chat et à la souris, affirme Yérime Sylla. J’aime vivre des aventures humaines. Faire quelque chose, ce n’est pas forcément avec les plus riches. Je suis très content d’être Cessonnais, et je n’ai pas envie de changer pour l’instant. »