IMMOBILIERImmobilier: L'attractivité de Rennes et de Nantes dope le marché

Immobilier: L'attractivité de Rennes et de Nantes dope le marché

IMMOBILIERLe nombre de transactions repart à la hausse dans l'ouest...
Camille Allain

Camille Allain

Atone depuis quelques années, le marché de l’immobilier a repris des couleurs en 2015 dans l’ouest. L’embellie aperçue en début d’année semble se confirmer d’après les notaires, qui ont observé une hausse du nombre de transactions de +4 % dans l’ancien depuis le début de l’année.

Si la situation est évidemment très contrastée d’un territoire à un autre, on note surtout l'attractivité des métropoles de Rennes et Nantes. « Les deux villes sont dynamiques, elles attirent beaucoup de jeunes couples, notamment ceux qui veulent quitter Paris pour investir », note Loïc Lécuyer, président du conseil régional des notaires de l’ouest. Il faudra ainsi débourser en moyenne 2.330 euros du m² pour un appartement ancien à Rennes et 2.500 euros à Nantes.

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Pour les notaires, la conjoncture est donc propice aux transactions. « Les prix évoluent sagement, sans chuter ni grimper de manière déraisonnée et les taux d’intérêt restent très bas ». A ce jeu-là, Rennes et ses nombreux grands chantiers tire son épingle du jeu. Le quartier EuroRennes, l’arrivée prochaine de la Ligne à grande vitesse (LGV) et de la seconde ligne du métro dopent le marché. « On voit que les prix s’envolent dans le quartier sud-gare (+12,9 % à 2.200 euros du m²). C’est clairement l’effet EuroRennes. La ville a une image dynamique qui attire les salariés », constate Damien Gueguen, notaire à Rennes.

De grandes disparités

Derrière ces chiffres se cachent évidemment de grandes disparités entre les quartiers périphériques comme Le Blosne (1.330 euros du m²), Bréquigny (1.740 euros) ou Beaulieu, qui souffrent, et Saint-Hélier, le centre-ville (2.700 euros) ou le Thabor, toujours très prisés. Le dynamisme de la ville centre se fait d’ailleurs ressentir dans tout le département.

« Plus on s’éloigne de Rennes, plus les maisons ont du mal à se vendre, même en baissant le prix », poursuit Damien Guegen. Le constat est également valable à Nantes, où les première et deuxième couronnes affichent des prix élevés, mais pas les territoires plus reculés.