INTERVIEWStade Rennais: «Il est aujourd’hui impossible de parler de Ligue des champions», assure Pedro Mendes

Stade Rennais: «Il est aujourd’hui impossible de parler de Ligue des champions», assure Pedro Mendes

INTERVIEWLe défenseur central des Rouge et Noir sait que la route est encore longue en championnat...
Le Rennais Pedro Mendes est arrivé de Parme à l'intersaison.
Le Rennais Pedro Mendes est arrivé de Parme à l'intersaison. - C. Triballeau / AFP
Jeremy Goujon

Propos recueillis par Jeremy Goujon

Dans un français impeccable, hérité de sa scolarité, le défenseur central portugais du Stade Rennais Pedro Mendes (né à Neuchâtel, canton francophone de la Suisse) revient sur le bon début de saison de son nouveau club, à deux jours d’affronter le Gazélec Ajaccio.

Comment vous sentez-vous au sein de la défense à trois du SRFC ?

Bien, puisqu’on a fait un grand début de championnat. Je connaissais déjà ce système, car il est normal de jouer avec trois défenseurs en Italie [Pedro Mendes évoluait auparavant à Parme]. Ici, en France, il est plus fréquent de jouer à quatre derrière. En tout cas, nous avons bien assimilé les idées du coach.

« Avant match ⚫ #rennes#lille#1-1#roazhonpark pic.twitter.com/KQ4wCfQp7p — Pedro Mendes (@Pedro23Mendes) September 20, 2015 »

Quels sont les critères, justement, pour que cela fonctionne ?

Tu as besoin de beaucoup communiquer [en l’occurrence, avec Mexer et Sylvain Armand]. Quand l’équipe adverse joue avec deux attaquants, ils sont pris au marquage, tandis que le troisième d’entre nous assure la couverture. De même, si un défenseur va à droite, les deux autres sont là pour couvrir. Ainsi, notre axe est toujours protégé.

Que connaissez-vous du « contexte corse » ? Mercredi, vous jouerez contre un promu, dans un petit stade, avec peu de spectateurs

Je sais que l’ambiance y est un peu chaude. C’est l’une des caractéristiques de la Corse, où on a déjà joué cette saison [à Bastia, lors de la première journée]. S’ils sont comme ça là-bas, il faut le respecter. Mais le foot, c’est ça : peu importe que l’ambiance soit chaude ou tranquille, ça ne change rien si on reste concentré sur le terrain. C’est aussi motivant de jouer devant 50.000 spectateurs que devant 5.000.

Partagez-vous l’ambition de Giovanni Sio, qui parlait de Ligue des champions après le match à Nantes (0-2) ?

Tous les joueurs rêvent de disputer cette compétition, mais on n’est qu’à la 6e journée. Il est aujourd’hui impossible de la considérer comme un objectif, et ça vaut également pour l’Europa League.



Vous resterez comme le premier buteur de l’histoire du Roazhon Park…

Je n’ai même pas pensé à ça ! Bien sûr, je suis content de faire partie de l’histoire du Stade Rennais, mais mon but n’a rien rapporté, puisqu’il s’agissait d’un match amical [face au Torino, le 1er août]. J’ai aussi été expulsé au cours de cette rencontre, donc je suis dans l’histoire pour une chose positive, et une autre négative…