INTERVIEWLNH: « Mon équipe est capable d’aller chercher le Top 5 », estime Yérime Sylla

LNH: « Mon équipe est capable d’aller chercher le Top 5 », estime Yérime Sylla

INTERVIEWLe coach de Cesson-Rennes Métropole est ambitieux avant le début du championnat...
Jeremy Goujon

Propos recueillis par Jeremy Goujon

Éliminé d’entrée en Coupe de la Ligue par Créteil (24-29), le Cesson-Rennes Métropole accueille Dunkerque, mercredi (20 h), pour la reprise de la LNH. Un championnat dans lequel l’entraîneur Yérime Sylla espère bien figurer.

Avec le recul, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné contre Créteil (match disputé le 3 septembre) ?

J’ai tout de suite vu que mon équipe n’était pas au mieux mentalement. C’est un défaut qu’on peut avoir de temps en temps. On s’installe dans la peur, et du coup, notre jeu ne ressemble pas forcément à celui pratiqué quand tout va bien, surtout au niveau de la prise de risques.

La surprise est d’autant plus mauvaise que la préparation, elle, avait été plutôt bonne

C’est logique, car les joueurs sont aujourd’hui plus autonomes. On a donc réussi de beaux matchs, mais c’était pareil en janvier contre Nantes et Tremblay. Ça ne nous a pas empêchés de perdre par la suite contre ces équipes, en compétition officielle.



Le Top 5 est-il envisageable cette année pour Cesson, qui a terminé 7e lors des trois dernières saisons ?

L’objectif reste le maintien, puisqu’on a le plus petit budget de D1 [2,04 millions d’euros]. Mais tomber dans l’excès d’humilité serait aussi néfaste, voire pire, que la suffisance. Je sais ce que vaut mon équipe, elle est capable d’aller chercher le Top 5. Pour ça, il faudra corriger ce qu’on a fait contre Créteil, en étant plus à même de maîtriser nos émotions.

Outre Mickaël Robin (genou) et Michele Skatar (cheville), il manquera vos deux recrues pour la première, demain soir…

Ibrahima Sall n’est pas encore qualifié, j’aimerais l’avoir à Montpellier (23 septembre). Quant à Wilson Davyes, il va nous rejoindre pour le déplacement à Chartres (16 septembre). Il faudra l’utiliser à bon escient, parce qu’il reviendra de blessure [à la main gauche]. Mais il n’a pas perdu en rythme, et il va changer le visage de l’équipe, ça c’est sûr.

Comme la saison passée, vous débutez par Dunkerque. À titre personnel, y a-t-il toujours un petit pincement au cœur au moment d’affronter ce club ?

C’est toujours un clin d’œil sympa, c’est vrai. Maintenant, mon dernier match à la tête de Dunkerque remonte à quatre ans. C’est une grosse partie de ma vie, j’ai amené le premier titre du club [Coupe de France 2011], donc ce n’est pas neutre. Je pense avoir compté un peu pour eux…



Aujourd’hui, je suis Cessonnais, et je suis de plus en plus content de l’être. Je me sens vraiment bien ici, je me sens dans MON club. Mercredi, j’espère faire la nique à mes deux anciens adjoints, comme la saison dernière [Cesson l’avait emporté 21-22 dans le Nord, le 11 septembre 2014]