Récompensé du « Ballon d’Eau fraîche » pour sa lucidité (entre autres), le capitaine du Stade Rennais Romain Danzé n’en a pas manqué devant la presse, jeudi.

Trouvez-vous que le public rennais a été gâté cette saison ?

Non, on ne peut pas dire ça. Il y a eu de très bons moments à domicile, mais il y en a eu aussi de très mauvais. En tout cas, le public nous a toujours soutenus, même quand on perdait.

Allez-vous jouer samedi contre Lyon (21 h), après avoir démarré les trois derniers matchs sur le banc ?

Je ne sais pas (sourire). A chaque match, le coach aligne l’équipe qui lui semble la meilleure possible. Si je n’en fais pas partie, c’est que je n’ai pas à y être (sic). Je me suis blessé contre Guingamp [le 12 avril], donc peut-être qu’avec la fin de saison, ça tirait un peu. Mais là, ça va, j’ai eu le temps de refaire un peu de jus…

Quand vous ne jouez pas, Rennes ne marque pas…

Je ne sais pas si c’est moi qui fais basculer les matchs, mais j’en doute ! Je compte trois passes décisives [deux en Ligue 1, une en Coupe de France], mais je n’ai pas marqué depuis longtemps. Je monte de moins en moins sur les coups de pied arrêtés, c’est la consigne. J’ai donc moins l’occasion de me retrouver devant le but.

>>> Le dernier but de Romain Danzé, inscrit le 8 mars 2013

Vous auriez pu tirer le penalty contre Bastia, lors de votre 300e apparition avec les Rouge et Noir…

Ce n’était pas à moi de le faire. Les gars me l’ont proposé, mais après, il y avait un match à gagner, d’autant que ça faisait 0-0 à ce moment-là. Ce n’était pas non plus la kermesse.

L’Olympique Lyonnais fait-il un beau dauphin du PSG ?

Oui, j’ai pris beaucoup de plaisir à les voir jouer cette année. Ce qu’ils ont fait avec tous leurs jeunes, c’est vraiment fort. Je suis content qu’ils se retrouvent à la deuxième place.

Un mot sur la prolongation de contrat de Philippe Montanier ?

Avoir un peu de stabilité au club, ça va faire du bien. On a eu beaucoup de changements ces dernières années, que ce soit à la tête du sportif ou au niveau des dirigeants. Là, si l’entraîneur peut avoir de la visibilité sur le long terme, et nous aussi avec lui, ça ne peut être qu’un bien.