FootballLigue 1: Le Stade Rennais ne lira plus la «Bible» du football

Ligue 1: Le Stade Rennais ne lira plus la «Bible» du football

FootballLe club rouge et noir part encore en guerre contre les journalistes...
Le capitaine du Stade Rennais Romain Danzé, au duel avec le Niçois Eric Bauthéac.
Le capitaine du Stade Rennais Romain Danzé, au duel avec le Niçois Eric Bauthéac. - J.-S. Evrard / AFP
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

Il y a quelques mois, le président du Stade Rennais René Ruello avait dézingué «la presse en général, et les journalistes en particulier». Lundi, le SRFC en a remis une couche, en ciblant cette fois le magazine France Football.

«FF» est dans la lune

Dans un communiqué, le club breton fustige ainsi les récents articles de la «Bible» du foot, comme l'indiquent les lignes suivantes : «Après avoir publié par deux fois, juste avant la réception de Guingamp et Nice, un papier intitulé Les 5 bonnes raisons de ne pas se rendre au Stade de la route de Lorient, après avoir sorti un article tuyaux percés sur les primes de match accordées aux joueurs du Stade Rennais, voilà que France Football publie son équipe-type du week-end… Lunaire !»

« Coucou @francefootball ! Ça vous dit d'évoquer les 5 raisons pour lesquelles on achète encore votre hebdomadaire ? http://t.co/Vv0KEtVlkO — Stade Rennais F.C. (@staderennais) April 27, 2015 »

Taclant au passage d'autres médias, notamment 20 Minutes - qui en profite pour enfoncer le clou par rapport aux 36 000 euros alloués par tête de pipe - le Stade Rennais reproche en dernier lieu à «FF» d'avoir placé Romain Danzé dans son équipe-type de la 34e journée.

Faites ce qu'on vous dit, ne faites pas ce qu'on fait

Si la présence du capitaine rouge et noir (crédité d'un 6 sur 10) s'avère surprenante, tant «La Danze» a souffert le martyre face au Niçois Eric Bauthéac, l'establishment bretillien y a vu une nouvelle preuve d'«acharnement». Et invite, par conséquent, à «ne plus lire France Football».

Un boycott qui n'arrangerait certainement pas les affaires de la presse. Mais si celle-ci est en crise, ce n'est en aucun cas la faute du SRFC, car, visiblement, ses décideurs sont les premiers à se ruer sur les écrits des méchants journalistes.