A Rennes, il n’y a pas que Pedro Henrique. L’ailier brésilien a certes été ovationné à sa sortie contre Metz (1-0), contrairement à un Ola Toivonen copieusement sifflé. Mais le salut rouge et noir est venu de Paul-Georges Ntep. L’attaquant, qui est parvenu à tromper un Johann Carrasso décidément bien malheureux, présente des statistiques imparables.

« @PGNtep l'indispensable : impliqué dans 11 des 19 derniers buts de Rennes en L1 (7 buts, 4 passes décisives) ! info @cedricgranel — Eric Besnard (@EricBesnard1) March 7, 2015 »

Menacé de supension lors des sept prochaines journées

Déjà en réussite face à Bordeaux, il y a deux semaines, Ntep confirme son regain de forme, lui qui a été privé de compétition durant vingt jours en janvier, en raison d’une blessure. «Au fil des matchs, je retrouve mes sensations physiques. Au niveau des accélérations, je n’ai plus de douleurs. L’enchaînement des rencontres me fait du bien.» A l’instar du public, l’ex-Auxerrois n’a pourtant pas complètement pris son pied, samedi soir.

La faute à un spectacle indigent, notamment en seconde période, où la lanterne rouge du championnat a bien failli revenir dans la partie - Benoît Costil fut ainsi sauvé à deux reprises par ses montants. Résultat des courses : Paul-Georges Ntep est quelque peu retombé dans ses travers, en prenant bêtement un carton jaune pour «désapprobation en paroles».

Pas loin du doublé sur coup franc

«C’est la frustration d’avoir subi pendant toute la deuxième mi-temps, avoue l’intéressé. Je me suis laissé un peu emporter, mais je me suis excusé auprès de l’arbitre, car ce n’est pas un comportement à avoir. Mais encore une fois, c’est la frustration d’être arc-bouté devant notre but, qui m’a fait réagir comme ça.»

Alors, pour évacuer ce sentiment, «PG» a expédié une mine sur le poteau de David Oberhauser. Histoire surtout de «[se] faire un petit plaisir», une denrée rare en ce moment, en Ille-et-Vilaine...