Rennes: Birth of Joy enregistre son album live à l’Ubu
MUSIQUE•Le groupe de rock néerlandais est de retour, deux ans après son passage aux Trans...Jérôme Gicquel
Welcome Home! Entre le groupe Birth of Joy et Rennes, c’est un peu l’amour fou. Deux ans après leur passage remarqué aux Trans Musicales fin 2012, le trio rock néerlandais revient à l’Ubu jeudi et vendredi, pour y enregistrer son album live qui devrait sortir courant mai. Une scène que le groupe connaît bien pour y avoir déjà joué en 2013 et 2014, avec en mémoire «des souvenirs incroyables» de leurs passages.
«Pour nous Rennes, c’est un endroit très spécial. C’est là que nous avons fait notre première date en France, aux Trans. On n’avait jamais joué sur une telle scène. Quand nous sommes revenus à l’Ubu, le public était électrique, ça nous a vraiment transportés. Il y a une telle passion du rock ici!», raconte Kevin, le chanteur de la bande.
Comme beaucoup d’autres groupes, Birth of Joy peut remercier Jean-Louis Brossard, la tête chercheuse des Trans Musicales, de les avoir dénichés au fin fond de la Hollande. «Je les avais vus au festival Eurosonic de Groniguen. Enfin plutôt entraperçus car ils jouaient à même le sol et les Hollandais sont très grands! Sur les 350 artistes qui passaient, c’était le seul que je ne voulais pas rater. Ils ont vraiment un vrai son de groupe», se souvient le co-fondateur des Trans.
Trois albums et des concerts un peu partout en Europe
Influencé par les Doors ou Led Zeppelin, Birth of Joy a depuis fait pas mal de chemin, trimbalant son blues rock psychédélique aux quatre coins de l’Europe. «C’est vrai que le passage aux Trans nous a ouvert pas mal de portes. Un douanier qui nous avait vus en concert nous a même reconnus à la frontière italienne. On commence à se faire une place chez nous en Hollande, qui n’est pourtant pas une terre de rock. On vient d'apprendre qu'on était nominés au prix Edison», souligne Kevin.
Avec déjà trois albums au compteur, le trio guitare-clavier-batterie s’attaque désormais à l’enregistrement live. Un passage obligé pour le groupe, amateur de gros riffs et d’envolées psychédéliques. «On se considère d’abord comme un groupe de scène donc ça nous tenait à cœur. Quand on écoute nos groupes favoris, ce que l’on préfère, c’est entendre leurs versions live. On a voulu faire pareil», précise Kevin.
Pour les chanceux qui ont réussi à avoir une place, les deux soirées affichant complètes, il ne faudra en revanche pas s’attendre à découvrir de nouveaux morceaux. «Mais on en fera quelques anciens qu’on a très peu joués sur scène», rassure le chanteur.