Tombeur de Reims (1-1, a.p., 5-4 tab), Rennes s’est qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France qui se déroulent les 10, 11 et 12 février. Avant même le coup d’envoi contre les Champenois, le club breton connaissait son (potentiel) adversaire au tour suivant, en l’occurrence Monaco. Si le voyage sur le Rocher s’annonce compliqué, les Rouge et Noir auront déjà souffert mille maux pour venir à bout des hommes de Jean-Luc Vasseur, ancien joueur rennais, entre 1992 et 1995.

Une histoire de penaltys...

Quatre ans après le rocambolesque 8e de finale perdu par le SRFC face au même adversaire (3-4 a.p.), il était écrit que les gardiens auraient encore leur mot à dire. Héros rémois de 2011, après avoir stoppé les penaltys de Yacine Brahimi et Jérôme Leroy, Kossi Agassa s'inclinait cette fois dans l'exercice, jeudi soir, face à Sylvain Armand (1-0, 29e). Les locaux furent ensuite rejoints en seconde période, lorsque Grejonh Kyei trompait Benoît Costil de près (1-1, 70e). Le jeune attaquant (19 ans) scorait alors pour son premier match chez les professionnels, après une longue suspension de sept mois.

...et de tirs au but

Plus tard dans la partie, Abdoulaye Doucouré ratait, lui, son duel au-devant d'Agassa (78e). Le milieu de terrain bretillien contraignait ainsi son équipe à passer par la case prolongation, durant laquelle les visiteurs pouvaient s’estimer lésés (réalisation de Grégory Bourillon - autre ex-Rennais - signalé hors-jeu à tort à la 94e minute). La situation n'évoluant finalement guère, la décision se faisait donc aux tirs au but.

Une loterie qui, malgré les échecs d'Habib Habibou et... Armand, souriait aux Bretons (5-4). Avec, dans le rôle du sauveur, un Costil décisif sur les tentatives de Kyei, Antoine Devaux et Omenuke Mfulu.

Les joueurs de Philippe Montanier ont désormais 48 heures afin de recharger les batteries, en vue de la réception de Caen en Ligue 1, dimanche.