Un homme a été retrouvé pendu dimanche matin dans une cellule de l'hôtel de police, situé boulevard de la Tour d'Auvergne à Rennes. Agé de 26 ans, l'individu avait été interpellé et placé en garde à vue quelques heures plus tôt pour des violences aggravées sur sa compagne.

Malgré les premiers secours prodigués par les policiers, puis les pompiers et le Samu, il n'a pu être ranimé. Son décès a été constaté peu après 9h dimanche matin.

Une enquête ouverte

A la suite de son interpellation, le jeune homme avait été examiné par un médecin légiste qui avait jugé son état compatible avec une garde à vue. Il avait aussi vu un avocat commis d'office qui n'avait rien signalé de particulier. Au cours de son incarcération, «l'intéressé s'énervait et s'en prenait à sa personne. Il dégradait également sa cellule», a indiqué la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué.

A l'aide de sa couverture de survie, il est parvenu à se suicider «malgré la surveillance régulière dont il faisait l'objet», poursuit le communiqué. Le parquet de Rennes a ouvert une enquête judiciaire qui a été confiée à la police judiciaire et à l'inspection générale de la police nationale (IGPN).

Un homme de 28 ans s'était déjà pendu dans une cellule de dégrisement de la gendarmerie de Dinan dans les Côtes d'Armor dans la nuit du 7 au 8 octobre. Une enquête est toujours en cours.