Rennes-Nantes: Un derby, plusieurs histoires
HANDBALL•Le vice-président de Cesson évoque les matchs contre le voisin...Jeremy Goujon
A la veille du choc Cesson-Nantes (mercredi, 20h45), le vice-président des Irréductibles, Stéphane Clémenceau, ouvre la boîte à souvenirs à propos de trois antécédents en LNH.
Nantes-Cesson (33-23), 5 décembre 2009. Le 1er derby dans l'élite tourne à la démonstration ligérienne. «On avait les yeux grands ouverts à chaque match, parce qu'on découvrait tout, remémore Stéphane Clémenceau, en référence à la montée de mai 2009. A l'époque, il y avait une classe d'écart entre les deux équipes. Pourtant, Nantes n'en était qu'à sa deuxième saison en D1. Mais ils étaient déjà dans une logique de construction, qui les a amenés là où ils sont aujourd'hui.» Le dirigeant cessonnais retient un aspect plus positif. «Pour la première fois, on avait réussi à déplacer 200 supporters. C'était à Mangin-Beaulieu, dans la petite salle… qui fait quand même 2.500 places.»
Cesson-Nantes (27-27), 23 mars 2012. Après cinq revers consécutifs, les Bretilliens arrivent enfin à accrocher leurs meilleurs ennemis. Le tout dans une ambiance électrique, exacerbée par les bravades du Cubain José Hernandez-Pola. «Ça avait été très chaud, confirme Clémenceau. On connaît aussi tout l'amour (sic) qu'il y avait entre David [Christmann, ex-entraîneur des Cessonnais] et Thierry Anti [le coach nantais], donc forcément, ça ne faisait qu'aviver la chose. Mais ça fait partie des ambiances sympas, avec de la tension, de l'envie et de l'énergie des deux côtés. C'est normal, car il y a une notion, non pas de rivalité, mais de supériorité régionale.»
Cesson-Nantes (27-25), 13 octobre 2012. L'unique victoire cessonnaise dans un derby. Le bilan penche, en effet, nettement en faveur des Nantais (sept succès, deux nuls, une défaite). «On les avait super bien muselés, alors qu'ils avaient déjà tous les Espagnols : Entrerríos, Maqueda, Rivera, etc., raconte Clémenceau. Traditionnellement, leurs gardiens sont très bons contre nous, et là, Maggaiez n'avait pas été fantastique [1 arrêt sur 5, 12 sur 36 pour Siffert]. Cette saison-là, on a franchi un cap important, et on a pris conscience qu'on pouvait rivaliser avec les meilleurs.»