Mickaël Robin a eu l'Alsace avant d'aller à Rennes
handball Le gardien de Cesson retrouve une région qui lui est chèreJeremy Goujon
Retour aux sources pour Mickaël Robin, ce mercredi (20 h), à Sélestat. C'est là que l'actuel portier de Cesson-Rennes a débuté en D1, il y a plus d'une décennie. Pas encore majeur à l'époque, le portier était passé de l'ombre à la lumière en un rien de temps, après avoir fait ses armes à Neuhof (quartier de Strasbourg, où il est né) jusqu'à ses 16 ans. «Je n'ai effectué qu'une demi-saison en N2. Six mois plus tard, je jouais déjà en 1re division», raconte l'Alsacien.
Comme à la maison
De cette grande première le 1er mars 2003, contre Ivry, l'intéressé en garde un souvenir «inoubliable», malgré la défaite (31-28). «On est lancé sur le terrain, sans trop savoir si on va être capable de faire des arrêts. J'ai eu la chance d'être performant sur mes premiers matchs. Quand on s'en rend compte, c'est un grand bonheur, parce que la D1 fait rêver tous les adolescents.» Robin a, depuis, roulé sa bosse, et visité d'autres territoires à forte identité : la Savoie (Chambéry), le Languedoc (Montpellier), la Catalogne (Barcelone), et désormais, la Bretagne. Mais sans jamais renier ses racines. «J'en suis très fier, même si je n'ai jamais eu l'accent alsacien. J'y ai des attaches solides. Strasbourg, ça reste ma ville.» Une capitale européenne qui ressemble à celle de la Bretagne, à écouter le gardien, dont les premières semaines à Rennes «se passent très bien». «Les gens sont tout aussi chaleureux et accueillants, assure-t-il. Ils vous donneraient tout et c'est appréciable. Je ne suis pas trop dépaysé.»