«Un peu fatigué» après avoir enchaîné Tour du Limousin (19-22 août) et Classic de l'Indre (24 août), le Rennais Armindo Fonseca (Bretagne-Séché Environnement) espère trouver de meilleures sensations lors du Grand Prix de Plouay, dimanche (départ à 9 h 40), 24e épreuve de l'UCI World Tour.

L'épreuve morbihannaise, de par la qualité de son plateau, peut combler votre «manque» du Tour de France…

C'est vrai que c'est une belle classique, elle fait partie des belles courses en France. C'est bien de s'illustrer là-bas.

Vous ne gardez pas forcément un bon souvenir de la dernière édition…

J'étais dans une échappée, et j'avais pris une chute à deux tours de l'arrivée. Deux coureurs s'étaient un peu emmêlés devant, et comme j'étais dans la roue, je suis tombé aussi [ce qui l'avait contraint à l'abandon].

Quelle est la spécificité de Plouay ?

C'est une course d'attente, où tout se joue dans la dernière montée [Ty Marrec] du dernier tour. Maintenant, elle arrive très fréquemment au sprint. Pas en petit comité, mais pour la gagne, il ne reste plus que 70-80 coureurs.

Serez-vous l'atout n°1 de BSE ?

Je ne sais pas… On a Romain Feillu qui est dans une bonne passe, il marche vraiment bien [le sprinteur a fini 2e de la Classic de l'Indre]. Du coup, on va essayer de le protéger. Il a bien récupéré du Tour de France, et il est capable de faire un Top 10 ce week-end.

L'équipe s'est fait remarquer de manière positive sur le Tour. D'où un changement de regard palpable...

Elle a pris une autre dimension, oui. Nous, coureurs, restons ceux de «chez Bretagne (sic)», donc on ne se prend pas la tête avec ça, mais c'est sympa d'être plus reconnus. Que ce soit dans le peloton, ou par d'autres personnes en dehors du vélo.