Courtisé par le Stade Rennais depuis plus d'un mois, l'attaquant tourangeau Andy Delort (22 ans) ne viendra pas en Bretagne. « Pour nous, c'est fini, déclare le président du Tours FC, Jean-Marc Ettori. Rennes n'a pas accepté notre contre-proposition [aux alentours des trois millions d'euros]. J'aurais eu 50 % de commissions à donner à droite et à gauche, pour au final ne pas avoir de quoi remplacer Andy. A quoi ça sert ? » Titulaire vendredi en Ligue 2 face à Caen, Delort, qui a disputé l'intégralité de la rencontre, avait été ménagé le week-end précédent. « On l'avait protégé, au cas où… Maintenant, il va jouer tous les matchs. »

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Ayant suivi le « résultat médiocre » du SRFC contre Nice (0-0), samedi soir, l'homme d'affaires corse ne gardera pas un très bon souvenir des négociations avec ses homologues bretons. « Ce que je n'admets pas, c'est que Rennes soit passé directement par le joueur et son agent, début décembre. Ils se sont ensuite excusés, mais le mal était fait. Je ne comprends pas qu'un grand club comme ça, avec à sa tête la 5e fortune nationale, agisse de la sorte. » Ettori espère toutefois croiser leur route, la saison prochaine, si d'aventure son club (actuellement 3e) parvient à accéder à la Ligue 1. « Ou alors, ce sera peut-être en Ligue 2... », ajoute-t-il, un brin taquin.

En attendant, le Stade Rennais est toujours en quête non pas d'un, mais de deux renforts offensifs. Si la piste Thievy Bifouma, censée être la plus chaude, pourrait vite se refroidir (l'intéressé a manqué plusieurs entraînement de l'Espanyol Barcelone, du fait d'un état dépressif), deux autres noms ont surgi : Cédric Bakambu (auteur d'un doublé contre Rennes avec Sochaux, avant Noël) et l'Auxerrois Paul-Georges Ntep. Affaire(s) à suivre…