Le 11 juin 2013, la famille Pinaut prenait la décision de se séparer de Pierre Dréossi, après onze ans de collaboration. Une mise à l'écart que l'ancien manager général du Stade Rennais affirme avoir « très vite digérée. On était arrivés au bout de l'histoire. Elle n'était pas trop mal. On verra si [mes successeurs] font mieux (sourire). » Six mois se sont écoulés depuis l'éviction de l'homme à tout faire, à la Piverdière.

Aucun contact avec Paris

Durant cette période, un nouvel organigramme s'est mis en place. Les résultats, eux, se font attendre. « Je ne suis pas certain qu'ils étaient dans les meilleures conditions pour faire une très bonne saison », observe Dréossi. Et quand on lui demande si son maintien au club aurait modifié la donne, l'homme, qui ne s'avoue « pas modeste », répond tout de go. « Oui, parce que ça se passait mieux. Il y a eu, par obligation ou subi par l'entraîneur, le fait de se retrouver sans direction. Si tu prends un nouvel entraîneur, mais que tu gardes le manager général ou le directeur sportif, ok, mais là, ça fait beaucoup de changements. » Critique, mais pas non plus définitif, le Roubaisien souhaite « sincèrement » que l'actuel establishement parviendra à trouver « un autre équilibre », que celui qu'il s'est attaché à construire durant une bonne décennie.

D'ici là, le SRFC aura des rencontres à disputer, notamment celle face au PSG, samedi (17 h). Décrit en novembre comme postulant pour un emploi dans la capitale, Pierre Dréossi (qui a davantage eu des touches à l'étranger) réfute cette idée. « C'est complètement faux. Je n'ai jamais fait acte de candidature au Paris Saint-Germain. » Quant à voir les Rouge et Noir créer l'exploit… « Rennes a souvent battu les gros. Et j'espère que Rennes ne changera pas. »