Stromae, un destin formidable

Stromae, un destin formidable

A lui seul, il a fait exploser la billetterie du vendredi. Stromae jouera demain sous un hall 9 trop étroit pour contenir tous ceux qui veulent apercevoir le dandy belge. En 2010 pourtant, c'est sur la petite scène de l'Aire Libre que le maestro s'était produit aux Trans Musicales. « Il avait joué devant 250 personnes. Vendredi, ils seront 7 000 », constate amusé Jean-Louis Brossard. A l'époque, le chanteur se lance avec son tube « Alors on danse » qui le fait connaître. Séduit par l'originalité du personnage, le programmateur des Trans décide de réinviter Stromae en mai, sans se douter qu'il vendrait plus de 600 000 copies de son deuxième album Racine carrée. « C'est un personnage attachant et j'aime ce qu'il fait. Quand je l'ai booké, j'avais juste entendu»Formidable«et j'ai voulu le revoir », poursuit le programmateur. Réinviter des artistes, Jean-Louis Brossard ne le fait que très rarement. « Ce n'est pas la première fois non plus. Ça m'est déjà arrivé avec Björk et Daft Punk. » Voilà qui place le chanteur belge sur la même échelle que la chanteuse islandaise et le duo star parisien. Sous le hall 9, les places seront chères. « On aura 12 000 personnes au Parc Expo. Il y en a 5 000 qui ne le verront pas», prévient Jean-Louis Brossard. C. A.