Le jour où Falcao n'a pas vu le jour à Rennes...

Le jour où Falcao n'a pas vu le jour à Rennes...

football Le goleador colombien va retrouver le SRFC avec Monaco
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon


Lorsque l'Atlético Madrid débarque route de Lorient le 29 septembre 2011 (Ligue Europa), le Stade Rennais peut craindre le pire. Le club espagnol vient en effet d'enrôler un certain Radamel Falcao, néo-meilleur buteur sur une saison de la C3 (17 réalisations, record de Jürgen Klinsmann battu).

En cette saison 2011-2012, le Colombien semble d'ailleurs repartir sur les mêmes bases, lui qui a marqué lors de la première levée de la phase de groupes, face au Celtic Glasgow (2-0). Sauf qu'en Bretagne, « El Tigre » tombe sur un Lion indomptable.



Un souvenir flou



Milieu de formation, Georges Mandjeck est replacé dans l'axe de la défense par Frédéric Antonetti, hécatombe oblige (Mangane, Boye et Apam sont tous blessés). Coup d'essai, coup de maître : hormis une occasion peu avant l'heure de jeu, Falcao est parfaitement muselé par le Camerounais, qui se trouve une vocation. « Je me sens bien en défense centrale, mieux qu'au milieu de terrain. Dans une carrière, un professionnel doit savoir changer de poste. »

Plus de deux ans plus tard, un autre Lion tentera de maîtriser l'actuel co-meilleur scoreur de la Ligue 1. Jean-Armel Kana-Biyik était déjà présent, en septembre 2011, mais avoue « ne plus trop (se) souvenir » de la prestation de Falcao. Oui, l'ex-Colchonero sait, malgré lui, passer inaperçu. Sa méforme du moment [voir encadré] en est la preuve. Gare cependant au rafraîchissement de mémoire, samedi (17 h), lors de Monaco-Rennes…

■ Il ne rugit plus trop

Auteur de sept buts au cours des sept premières journées, Falcao n'en a inscrit que deux lors des sept suivantes. Dimanche dernier à Nantes, son coach l'a même sorti au bout de 63 minutes.