« S’arrêter de fumer peut s’avérer compliqué, faites-vous aider ! »
SANTÉ•L'Hôpital Européen offre un accompagnement d'un an pour aider les fumeurs à arrêter, avec un taux de réussite exemplaire selon William Gachassin, ancien fumeur de 26 ans.Presque 12 millions de Français sont fumeurs. Près de 60 % des fumeurs quotidiens aimeraient arrêter. Pour mettre toutes les chances de votre côté, l’Hôpital Européen propose un accompagnement sur un an. Un atout incontestable pour William Gachassin, qui a arrêté de fumer après dix années de tabac.
14 ans… c’est l’âge auquel William Gachassin a fumé ses premières cigarettes. À 16 ans, il fumait quotidiennement un paquet. Les dangers du tabac, il en avait évidemment entendu parler. Mais il ne se sentait pas personnellement concerné. Et puis, il y a quelques mois, tout a dérapé. « Je n’étais pas du tout en forme, j’avais des nausées, je vomissais. J’ai pensé que j’avais une intoxication alimentaire. Comme mon état de santé ne s’améliorait pas, j’ai été hospitalisé. Mon taux de saturation en oxygène était très bas. Le diagnostic a été posé : je souffrais d’une pneumopathie qui s’était infectée. Alors que je n’ai que 26 ans ! Une telle maladie secoue et fait peur ! »
Des rendez-vous hebdomadaires comme fil d’Ariane
Pendant son hospitalisation à l’Hôpital Européen, William Gachassin bénéficie d’une présentation du dispositif d’accompagnement des fumeurs vers le sevrage tabagique. « Auparavant, j’avais déjà réduit ma consommation de tabac, mais je n’avais jamais vraiment essayé d’arrêter. Là, le fait de ne pas être seul dans la démarche m’a beaucoup plu. Mon premier rendez-vous avec l’infirmière, Caroline, a duré près de 2 heures. L’occasion de faire le point sur ma dépendance et ma motivation. Elle m’a présenté les substituts, les thérapies alternatives et elle a répondu à toutes mes questions. J’ai vraiment pris conscience du danger que représente le tabac. Je me suis aidé de la vapoteuse électronique sans nicotine pour me sevrer du geste. Chaque semaine, j’échange avec Caroline, un suivi efficace, qui évite de se retrouver seul. Je me suis remis au sport et je fais chaque mois des économies substantielles. Aujourd’hui, je me sens beaucoup mieux sans le tabac. »
À tel point que William Gachassin a déjà convaincu plusieurs amis d’arrêter de fumer, en leur rapportant ce qu’il a appris à l’Hôpital Européen. « Tout le monde peut trouver des raisons pour continuer de fumer. Les trois premiers jours sont les plus difficiles, il faut casser la spirale de la dépendance. Le parcours proposé par l’Hôpital Européen permet de mettre toutes les chances de son côté ! »