Arrêt du tabac : tout un parcours pour vous accompagner à l’Hôpital Européen

Parmi les 12 millions de fumeurs français, plus de 7 millions souhaitent arrêter de fumer. Et ils ont bien raison tant les effets du tabac sur la santé sont désastreux. Sauf que la volonté ne suffit pas toujours. C’est la raison pour laquelle l’Hôpital Européen a mis en place un accompagnement d’une année dans le cadre du programme Euro-Respi. Une aide qui peut faire la différence.

En France, plus de 40 % des décès liés au tabac sont imputables à des maladies pulmonaires comme le cancer ou les affections respiratoires chroniques. Et pourtant, une partie de ces décès sont évitables. L’Hôpital Européen a donc mis en place une stratégie de prévention, axée sur le sevrage tabagique, ainsi qu’un check-up poumons favorisant le diagnostic précoce. Caroline, infirmière d’éducation thérapeutique spécialisée en tabacologie, propose ainsi aux patients atteints d’une maladie chronique un accompagnement d’une année.

« Je reçois chaque patient en entretien. Je commence par évaluer son degré de dépendance au tabac grâce au test de Fagerström et sa motivation à arrêter le tabac. J’effectue aussi, au moyen d’un questionnaire dédié, un premier dépistage de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BCPO) ». En fonction des réponses au questionnaire, le patient peut bénéficier d’un dépistage du cancer du poumon et de la BCPO, avec un scanner à faible dose, d’une consultation avec un pneumologue et d’une consultation en tabacologie pour sevrage tabagique. L’arrêt du tabac est long et parfois difficile. Nous proposons au patient tout un panel d’outil, des séances individuelles et collectives, des ateliers en groupe, des prescriptions de substituts. Surtout, nous répondons à toutes ses questions. »

Améliorations rapides de la peau, du goût, du souffle…

Caroline insiste sur les bénéfices rapides sur la santé que génère l’arrêt du tabac. « Vingt minutes après la dernière cigarette, la pression artérielle redevient normale. Au bout de trois jours, le goût et l’odorat s’améliorent. Une semaine plus tard, les anciens fumeurs sont moins essoufflés. La peau respire, les ongles et les cheveux se renforcent. Arrêter de fumer réduit les risques de cancer, de BCPO, de pathologies respiratoires. »

Caroline souligne que les professionnels de santé ont vocation à aider les fumeurs à arrêter, sans les culpabiliser. « Je suis moi-même ancienne fumeuse, ce qui me confère une empathie particulière. Tout le monde ne parvient pas à arrêter dès la première tentative, mais il est important de se positionner comme un futur non-fumeur. Avec de la volonté et un soutien adapté, il y a de grandes chances que vous parveniez à dire non définitivement au tabac. »