ENERGIEÉnergies non fossiles : l'objectif prioritaire de la Chine

Énergies non fossiles : l'objectif prioritaire de la Chine

ENERGIELa Chine a augmenté son taux global d'utilisation des énergies renouvelables. Le pays multiplie les efforts afin de pouvoir substituer les énergies les plus polluantes par des énergies à faible émission en carbone, notamment.
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La Chine s'efforce de remplacer les énergies à forte teneur en carbone par des énergies à faible émission, et les énergies fossiles, par des énergies renouvelables selon un livre blanc publié par le Bureau de l'Information du Conseil des Affaires d'État.

Le pays facilite l'utilisation de l'énergie solaire, développe l'énergie éolienne, l'hydroélectricité ainsi qu’une énergie nucléaire sûre et structurée tout en favorisant le développement de la biomasse, de la géothermie et de l'énergie des océans en fonction des conditions locales, selon le livre blanc intitulé « Répondre aux changements climatiques : les politiques et actions de la Chine ».

XIONG'AN, 11 septembre (Xinhua) -- Photo aérienne de la centrale photovoltaïque, située sur le toit de la gare de Xiong'an, dans la Nouvelle Zone de Xiong'an, de la province chinoise du Hebei (nord), le 9 septembre 2022.
XIONG'AN, 11 septembre (Xinhua) -- Photo aérienne de la centrale photovoltaïque, située sur le toit de la gare de Xiong'an, dans la Nouvelle Zone de Xiong'an, de la province chinoise du Hebei (nord), le 9 septembre 2022.  - Xinhua News Agency

La Chine a augmenté son taux global d'utilisation des énergies renouvelables. La capacité totale installée de production d'énergie non fossile en Chine représentait 44,7% de la capacité installée totale. La capacité installée de l'énergie photovoltaïque a été multipliée par plus de 3000 par rapport à 2005, et celle de l'énergie éolienne par plus de 200, indique le document publié en octobre 2021.

L'intensité carbone du pays en 2020 était de 18,8% inférieure à celle de 2015 et de 48,4% inférieure à celle de 2005, ce qui signifie que la Chine a plus que respecté son engagement d'atteindre une réduction de 40% à 45% de l'intensité carbone de 2005 à 2020, selon le livre blanc.

YINGSHANG, 26 août (Xinhua) -- La centrale photovoltaïque flottante de Maowei, dans le bourg de Gucheng du district de Yingshang, dans la province chinoise de l'Anhui (est), le 25 août 2022. Ces dernières années, le bourg de Gucheng a transformé le site d'une ancienne mine de charbon en centrale photovoltaïque flottante. La centrale, d'une capacité installée de 130 mégawatts, a permis d'économiser environ 54.400 tonnes de charbon standard et de réduire de 135.600 tonnes les émissions de dioxyde de carbone chaque année.
YINGSHANG, 26 août (Xinhua) -- La centrale photovoltaïque flottante de Maowei, dans le bourg de Gucheng du district de Yingshang, dans la province chinoise de l'Anhui (est), le 25 août 2022. Ces dernières années, le bourg de Gucheng a transformé le site d'une ancienne mine de charbon en centrale photovoltaïque flottante. La centrale, d'une capacité installée de 130 mégawatts, a permis d'économiser environ 54.400 tonnes de charbon standard et de réduire de 135.600 tonnes les émissions de dioxyde de carbone chaque année.  - Xinhua News Agency

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L'industrie de l'énergie renouvelable connaît une forte croissance

La Chine a occupé la première place mondiale en matière de production et de vente de véhicules à énergie nouvelle au cours des six dernières années.

Fin 2020, la Chine représentait la plus grande part de la production mondiale de silicium polycristallin, de cellules photovoltaïques et de modules photovoltaïques, et était le leader mondial en termes d'ajout de capacité photovoltaïque depuis huit années consécutives. Sa capacité installée de stockage d'énergie nouvelle s'élevait à 3,3 millions de KW, soit la plus grande au monde.

MAOMING, 30 mai (Xinhua) -- Photo aérienne montrant un équipement éolien flottant en haute mer, "Fuyao", remorqué de Maoming vers la zone maritime de Luodousha, dans la province chinoise du Guangdong (sud), le 29 mai 2022. Le premier équipement éolien flottant en haute mer de la Chine, "Fuyao", a été remorqué dimanche à Maoming, au Guangdong. Il sera testé dans la zone maritime de Luodousha où la profondeur moyenne de l'eau est de 65 mètres. L'éolienne "Fuyao" est équipée d'unités de production éolienne résistantes au typhon de 6,2 mégawatts.
MAOMING, 30 mai (Xinhua) -- Photo aérienne montrant un équipement éolien flottant en haute mer, "Fuyao", remorqué de Maoming vers la zone maritime de Luodousha, dans la province chinoise du Guangdong (sud), le 29 mai 2022. Le premier équipement éolien flottant en haute mer de la Chine, "Fuyao", a été remorqué dimanche à Maoming, au Guangdong. Il sera testé dans la zone maritime de Luodousha où la profondeur moyenne de l'eau est de 65 mètres. L'éolienne "Fuyao" est équipée d'unités de production éolienne résistantes au typhon de 6,2 mégawatts.  - Xinhua News Agency

Coopération sino-française sur le climat

Le changement climatique causé par la croissance démographique et le développement économique affecte largement les systèmes humains et naturels de tous les pays. De plus, il est devenu un défi majeur auquel le monde est confronté. Gérer les problèmes liés au changement climatique constitue dès lors une priorité du développement durable à l’échelle mondiale.

Dans le cadre d'un partenariat stratégique global, la Chine et la France se sont associées pour lutter contre le changement climatique, et cette coopération s'est révélée fructueuse.

Le parc éolien de Charmont-sous-Barbuise dans l’est de la France, un projet d'énergie éolienne mis au point par la CGNEE, filiale de la China General Nuclear Power Corporation (CGN) en Europe.
Le parc éolien de Charmont-sous-Barbuise dans l’est de la France, un projet d'énergie éolienne mis au point par la CGNEE, filiale de la China General Nuclear Power Corporation (CGN) en Europe.  - CGN

L'ancien Premier ministre français et président de la Fondation prospective et innovation, Jean-Pierre Raffarin, a souligné que « la Chine et la France avaient joué ensemble un rôle déterminant pour faire réussir l'Accord de Paris sur les changements climatiques ».

En janvier 2018, les chefs d'État des deux pays ont décidé de lancer une « Année franco-chinoise de l'environnement ». En outre, le satellite océanographique Chine-France (CFOSat) a été envoyé dans l'espace en octobre 2018. Il s'agit d'une mission commune menée dans le cadre d'une étroite coopération spatiale sino-française qui permettra aux scientifiques d'étudier simultanément, pour la première fois, les vents et les vagues à la surface des océans.


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