INCLUSIONHandicap et Big Data : le parcours de Pascale Caloux chez Accenture

Handicap et Big Data : le parcours inspirant de Pascale Caloux chez Accenture

INCLUSIONUn accompagnement spécifique des personnes en situation de handicap dans les entreprises s’avère crucial pour permettre à chacun de s'épanouir professionnellement. Portrait de Pascale Caloux, 44 ans, développeuse informatique Big Data chez Accenture.
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Baptiste Roux Dit Riche - En partenariat avec Accenture
Baptiste Roux Dit Riche - En partenariat avec Accenture

Aujourd’hui, je travaille avec le sentiment d’être une salariée comme les autres. Cela peut sembler banal de le dire, mais c’est un changement énorme dans ma vie personnelle et professionnelle.” Analyste de données au sein d'Accenture depuis août 2022, Pascale Caloux savoure la sérénité que lui procure son environnement de travail actuel. Sans doute parce que cela n’a pas toujours été le cas. “À l’âge de 18 ans, j’ai déclaré une maladie neurologique génétique très handicapante au quotidien. Elle génère des crises de migraine qui, lorsqu’elles surviennent, m'empêchent de me concentrer. J’ai également un profil HPI (Haut Potentiel Intellectuel) et TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité) qui a été diagnostiqué quand j’avais 39 ans. Ce n’est pas toujours simple d’évoluer dans le monde du travail quand on souffre de ce type de maladies, souvent méconnues et mal comprises par les collègues et la hiérarchie”.

Une formation opérationnelle de quatre mois au Big Data

Initialement diplômée d’un BAC+4 en informatique et gestion des entreprises , Pascale Caloux commence sa carrière comme développeuse informatique avant de connaître d'autres expériences professionnelles dans les univers de la communication, du management ou dans l’associatif. Après avoir demandé sa reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH), elle se réoriente donc en 2022 vers le Big Data. Le déclic ? Une initiative menée par Pôle Emploi et la Mission Handicap d’Accenture. “Il y a deux ans, à la suite d’un bilan de compétences, et alors en recherche d’emploi, je suis tombée sur une offre de Pôle Emploi qui proposait d’intégrer Accenture en CDI. J’ai alors suivi une formation de quatre mois intitulée POEI (préparation opérationnelle à l'emploi individuel). C’était pour moi une opportunité idéale afin de renouer avec l’informatique au sein d’un grand groupe et sur ce sujet passionnant du Big Data.” Aujourd’hui, Pascale Caloux travaille pour un client d’Accenture dans le secteur de l'assurance. Son rôle ? Analyser les données des clients issues du logiciel des gestionnaires d’agences pour les retranscrire en reportings clairs et utiles. Au sein de son équipe, elle est également responsable du pilotage de la partie indemnisation (versement financier à l’assuré suite à un sinistre). Un rôle qui l’amène à manager trois personnes.

Un accompagnement pour se sentir bien

Au quotidien, la data-analyste bénéficie de plusieurs aménagements mis en place par la Mission Handicap d’Accenture. Citons-ici un accès facilité au télétravail, une flexibilité occasionnelle (pour pallier les moments difficiles), l'octroi de six jours de congés d’absence autorisée par an (pour réaliser des rendez-vous médicaux et des démarches administratives) et même, un coaching professionnel individuel spécialisé sur les méthodes de travail adaptées aux personnes neuroatypiques. “Tous ces accompagnements m’apportent des aides concrètes. Travailler à mon domicile permet par exemple de limiter les déclencheurs de crises de migraines et de travailler à mon rythme, parfois très rapidement, parfois plus lentement, sans distraction. Par rapport à certains de mes collègues, j’avance peut-être de façon moins linéaire, mais de façon tout aussi qualitative.” Très impliquée dans la vie de l’entreprise, Pascale Caloux participe également à l’organisation d’événements, comme le Mois de la diversité handicap en novembre. Cette année, elle contribuera notamment à la conception d’un grand quizz sur le handicap à destination de tous les salariés d’Accenture en France. “La reconnaissance de ma situation de handicap a été une décision difficile à accepter. Mais avec du recul, cela a tout changé. Je ne me sens plus stigmatisée, mais reconnue pour mes spécificités. J’encourage les candidats concernés à percevoir leur handicap comme une partie d’eux-mêmes et non comme une identité pour se focaliser plutôt sur leurs compétences et leurs qualités.” Être un ou une salarié comme les autres, on le disait.

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Contenu réalisé en partenariat avec Accenture