Tous nos vœux de tendresse

Il est vrai qu’entre un compte en banque saturé par les fêtes, le froid, les jours courts, les résolutions trop tôt abandonnées… Tout le monde a ses raisons pour avoir le moral au fond des chaussettes en laine. Heureusement, il y a toujours de quoi se réconforter : du chocolat à croquer sous le plaid, mais aussi notre façon de nous comporter. Et si cette année, on parsemait de tendresse nos journées pour se sentir plus heureux ?

Je suis tendre, tu es tendre, nous allons mieux

Menée par Milka à l’occasion de son 120e anniversaire, une étude* révèle que le monde a perdu de sa tendresse et démontre l’importance de celle-ci pour notre équilibre. 42 % des répondants reconnaissent que la tendresse améliore leur bien-être mental, et 87 % des Français considèrent la tendresse comme une façon de valoriser les gens. Le professeur Nicholas Christakis, professeur en sciences sociales et naturelles à l’université de Yale, la décrit ainsi : « la tendresse incarne un aspect fondamental de la nature humaine, un don inné, à avoir une capacité à aimer, à éprouver de la gentillesse et de l’amitié ».

Et si être tendre était une nécessité ?

30 % de la population avoue que manquer de tendresse génère chez eux un sentiment de solitude. Et pour cause : « Des études montrent que ce comportement aide les personnes à nouer des liens et contribue plus largement au bien-être de la société » poursuit Nicholas avant d’ajouter « les gens aiment recevoir des témoignages de tendresse mais ils aiment surtout en donner car ils savent que plus ils feront preuve de gentillesse envers les autres, plus ils contribueront à augmenter le bien-être dans le monde ». Toujours selon le professeur « lorsque l’on se montre gentil envers un concitoyen que l’on ne connaît pas, surtout quand c’est inattendu et que c’est sincère, on déclenche une réaction en chaîne positive ». Et bonne nouvelle : nous sommes 73 % à croire en la bonté des autres !

Comment rendre son quotidien plus tendre

Si les données montrent qu’elle apporte du réconfort, elle semble limitée dans le quotidien des Français, qui ne réalisent que cinq actes de tendresse par semaine, soit moins d’un par jour ! Education, manque de temps ou encore mal à l’aise à l’idée de montrer ses sentiments sont autant de raisons invoquées. Paradoxalement « la plupart des gens ont conscience qu’ils peuvent améliorer le quotidien en faisant preuve de tendresse ». Mais comment la témoigner envers les autres ? « Elle englobe plusieurs qualités intrinsèques de l’homme, notamment l’empathie et la compassion, et peut se manifester sous plusieurs formes, par exemple un acte de générosité ou le fait d’être à l’écoute des autres », éclaire monsieur Christakis. On peut donc offrir des petites pauses douceur à son entourage de nombreuses façons : physiquement par le biais de petits gestes, d’attentions ou de douces paroles, des petits mots laissés en surprise ou un joli texto envoyé à un proche quand il ne s’y attend pas, par exemple ?

Et la pandémie mondiale ? A-t-elle influencé nos comportements ? Il semblerait que oui, et dans le bon sens : 66 % disent penser plus à leurs proches et aux autres pendant cette crise. Voilà de quoi ne finalement pas (trop) déprimer pendant ce mois de janvier !

*Étude OnePoll menée entre le 12 octobre et le 6 novembre 2020, auprès de 20 000 participants âgés de 18 ans ou plus dans les pays suivants : Autriche, France, Allemagne, Russie, Pologne, Espagne, Roumanie, Bulgarie, Serbie et Pays Bas.