CinémaChiens de traîneau : entrez dans la meute !

Chiens de traîneau : entrez dans la meute !

CinémaDécouvrez le quotidien et l’entraînement exigeant de ces athlètes hors du commun
© 2020 Twentieth Century Studios
Alizée Perrin - 20 Minutes Production
Alizée Perrin - 20 Minutes Production

À l'occasion de la sortie au cinéma de L’Appel de la Forêt, adaptation du roman culte de Jack London, 20 Minutes se penche sur la vie des chiens de traîneau et leur complicité avec les hommes.

Revenir à l’état sauvage

L’Appel de la Forêt raconte l’histoire de Buck, un chien domestiqué menant une vie paisible en Californie qui après un enlèvement se retrouve chien de traîneau et doit faire face à la brutalité de la vie et de la nature dans l’ouest canadien. D’abord le froid de l’Alaska, bientôt les autres chiens de la meute et enfin, les combats pour survivre…

À l’origine, si les chiens de traîneau sont naturellement endurants et résistants, c’est parce qu’ils sont les dignes descendants du loup. D’abord utilisés par les peuplades du nord puis les trappeurs et les explorateurs, ces chiens excellent aujourd’hui en attelage, un sport de loisir et de compétition né de l’époque de la ruée vers l’or en Alaska au XIXème siècle.

Éduqués, mais pas domestiqués

De nombreuses races de chien ont été utilisées pour le trait mais aujourd’hui, six d’entre elles sont particulièrement appréciées. Le très populaire Husky sibérien : petit, agile et rapide ; le Groenlandais : puissant et musclé ; le Malamute de l’Alaska : très endurant ; le Samoyède qui en plus de son élégance est rapide et jappeur ; l’Esquimau canadien : solide mais qui nécessite une éducation stricte car bagarreur ; et enfin le Husky de Sakhaline, originaire du Japon, rapide et robuste.

Tous ont pour ancêtre commun le loup, et cela se ressent aussi bien physiquement que dans leur comportement. S’ils ne se montrent pas agressifs envers l’homme, leur caractère est dominant et indépendant. Aussi, ils ont besoin de vivre en meute et d’une hiérarchie sociale stricte.

Des sportifs de haut niveau

Un chien de traîneau ne court que s’il en a envie. La relation qui le lie à son maître est primordiale : respect, caresses et attention sont de rigueur entre le “musher”, meneur de chien, et ses bêtes. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’a ni rennes ni fouet pour son attelage, seulement sa voix. “Dji” pour droite et “yop” pour gauche…

Comme les athlètes de haut niveau, ces chiens sont bichonnés et très surveillés. Alimentation spécifique, harnais anti-blessures sur mesure, coussinets graissés voire protégés par des bottines, phases d’échauffement et de récupération codifiées, suivi vétérinaire… Grâce à cet entretien, ils sont capables de parcourir des dizaines de kilomètres par jour jusqu’à -35°C !



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