Le compte à rebours a démarré avant la sortie Star Wars : L’Ascension de Skywalker, en salle le 18 décembre. En une quarantaine d’années, l’incroyable saga créée par George Lucas et poursuivie par J.J. Abrams pour les 7e et 9e épisodes, a atteint le statut d’œuvre culte. Les plus grands réalisateurs y ont d’ailleurs fait référence dans leurs films, la preuve avec ces dix clins d’œil repérés sur grand écran.

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, d’Alain Chabat

S’il est bien un film qui a usé et abusé des références cinématographiques, c’est Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, énorme carton de l’année 2002. Le chef romain Caïus Céplus, interprété par Dieudonné, se glisse littéralement dans les habits de Dark Vador, entre sa silhouette de dos, La marche impériale en bande-son, et la tirade « Quand on l’attaque, l’empire contre-attaque ».

Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche perdue, de Steven Spielberg

Dans le premier volet de la saga avec « Indy », alors que ce dernier s’apprête à découvrir l’Arche d’Alliance, on remarque les silhouettes de R2-D2 et C-3PO façon hiéroglyphes sur une colonne. Pas si étonnant, quand on sait que George Lucas a co-produit le film, et qu’Harrison Ford, qui tient le rôle-titre, joue également Han Solo.

Captain America : Civil War, de Joe Russo

Plus qu’une vague référence, la stratégie que propose Peter Parker (alias Spider-Man) aux membres de sa team, dans la scène de combat de l’aéroport, est un clin d’œil appuyé à la première trilogie Star Wars : « Hey les gars, vous avez vu ce très vieux film, L’Empire contre-attaque ? »

​Toy Story 3, de Lee Unkrich

Dans les dernières minutes de Star Wars : Le Retour du Jedi, [spoiler] Dark Vador choisit de sauver son fils, Luke Skywalker, qui se fait torturer par Sheev Palpatine en attrapant le seigneur Sith et en le projetant dans un vaste conduit d’aération, tout en se condamnant [/spoiler]. Une scène à laquelle Toy Story 3 fait directement référence, lorsqu’à la fin du film d’animation, le personnage de Big Baby se rebelle contre l’ours Lotso et le pousse dans une benne à ordures.

Retour vers le futur, de Robert Zemeckis

Dans le long-métrage culte de Robert Zemeckis, Marty McFly tente de convaincre son père d’inviter sa mère au bal du lycée, et pour ce faire, il le surprend la nuit dans un vêtement d’extra-terrestre, affirmant s’appeler… Dark Vador. La scène, explicite, se passe de commentaire.

La Tour Montparnasse infernale, de Charles Nemes

Ramzy, dans la comédie La Tour Montparnasse infernale, se donne ainsi du courage pour arriver à faire remonter sur le sol Eric, suspendu dans le vide : « Que la force de Peter Mac Calloway soit avec moi ». Une référence à l’idole culturiste de Ramzy, et bien sûr, à l’expression célèbre prononcée par au moins un personnage dans chaque épisode de Star Wars.

Star Trek into Darkness, de J. J. Abrams

Dans le Star Trek into Darkness de J.J. Abrams, celui qui est justement à la barre de Star Wars : l’Ascension de Skywalker glisse une référence discrète au monde de George Lucas, en faisant voler le droïde R2-D2 parmi une foultitude d’autres choses emportées dans l’espace. Oui, c’est furtif !

(Source : Slate)

Spider-Man : Homecoming, de Jon Watts

En bon geek, Ned, le meilleur ami de Peter Parker, est en train de fabriquer un Lego lorsqu’il apprend que ce dernier est en réalité Spider-Man. Et quel objet est-il patiemment en train de monter ? Une Etoile noire, bien sûr.

E.T., l’extra-terrestre, de Steven Spielberg

Entre grands maîtres d’Hollywood, il arrive que l’on se fasse signe par écran noir interposé. C’est précisément ce que fait Steven Spielberg avec George Lucas, en glissant un Yoda parmi les déguisements d’Halloween de E.T, son chef-d’œuvre de 1982 (à 2’12’’ dans la vidéo).

Les Mondes de Ralph, de Rich Moore

Nous ne nous arrêterons ici que sur celle à Dark Vador, dont Ralph, camouflé dans un marais de chocolat, reprend le son de gorge caractéristique en utilisant un tube pour respirer. Merci au jeune garçon ci-dessous, qui peut encore progresser côté caméra, mais est l’un des seuls à avoir isolé l’extrait…