Digital green : apprendre à limiter sa consommation numérique

Ultra-connectés à nos smartphones, tablettes et ordinateurs, nous avons de plus en plus de mal à décrocher alors que leurs effets sur l’environnement et sur notre santé sont indéniables.

Nomophobie, c’est grave docteur ?

Il est le premier objet dont on s’empare le matin, le dernier qui nous accompagne dans notre sommeil le soir et reste à portée de main tout au long de la journée. Le smartphone serait-il devenu notre nouveau meilleur ami ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : on le consulterait environ 221 fois par jour(1), sans parler des tablettes et ordinateurs qui prennent le relais. Il existe même un terme qui qualifie notre angoisse d'être séparé de téléphone mobile, la nomophobie ! Accros à nos amis numériques, il nous arrive cependant, après avoir erré des heures sur les réseaux sociaux ou perdu toute une soirée à jouer à candy crush, de frôler l’indigestion.

Le revers de la médaille

L’addiction au digital comporte son revers de médaille. Regarder des vidéos en streaming, utiliser un moteur de recherche, envoyer un e-mail, stocker des photos… Toutes ces actions demandent beaucoup d’énergie, émettent des gaz à effet de serre et ont alors un impact sur l’environnement. Une pollution numérique à laquelle s’ajoute des effets sur la santé. Saturés d’informations en continu, connectés au bureau même pendant les jours de congés, sollicités en permanence par des notifications, on frôle le burn-out numérique ! Toutes les études s’accordent pour dire que, en plus d’être néfaste pour l'endormissement, l’usage abusif d’écrans est source d’anxiété, de stress et de troubles de la concentration. Alors qu’attendons-nous pour lever le pied ?

Vers un usage numérique raisonné

Dans un monde ultra-connecté difficile de se couper totalement du digital, mais pourquoi ne pas passer à un usage raisonné et modéré ? Sans opter pour une trop radicale « digital détox », quelques bonnes habitudes peuvent être adoptées pour prendre (un peu) ses distances avec smartphones, tablettes et ordinateurs, à commencer par s’auto-espionner grâce à des applications qui affichent le nombre d’heures passées sur son téléphone. Challengez-vous et donnez-vous 1 mois pour modifier vos pratiques et en adopter de nouvelles, plus smart pour la planète.

On éteint les appareils la nuit, parce que c’est mieux pour la planète, on les exclut de la chambre à coucher et on renoue avec le bon vieux radio-réveil. Pour retrouver du temps pour soi, on programme le wifi de la maison pour qu’il se coupe en début de soirée, on abuse du mode avion et on désactive les notifications inutiles. Enfin, il est temps de faire à nouveau appel à notre mémoire pour ne plus dégainer son téléphone dès que l’on cherche une info. Parfait pour stimuler davantage nos neurones !