Dix éco-gestes numériques à adopter pour diminuer son empreinte carbone
Pratique•Prenez dès maintenant de nouvelles habitudes pour devenir numériquement responsableOrdinateurs, data centers, mails… nos équipements informatiques engloutissent près de 10 % de la consommation mondiale d’électricité(1). En tant qu'utilisateurs, nous pouvons agir au quotidien et alléger cette pollution numérique en adoptant les bons réflexes.
On chouchoute son matériel
Ne pas remplacer son matériel informatique alors qu’il fonctionne encore et assurer sa longévité est finalement le meilleur moyen de réduire son empreinte numérique. Prolonger l’usage d’un ordinateur jusqu’à 4 ans améliore de 50 % son bilan environnemental selon l’ADEME.
On lève le pied sur la consommation d’énergie
Particulièrement énergivore, le numérique peut cependant consommer moins si on active les modes « économie d’énergie », « avion » ou « dark » de nos appareils. Sur les smartphones, on pense également à fermer ses applications pour gagner en autonomie. La nuit, on programme la désactivation du wifi et on éteint l’interrupteur d’alimentation de la box internet en fin de journée.
On y va mollo sur l’impression
Pour ne pas gaspiller l’encre, l’énergie et le papier, on prend l’habitude d’imprimer seulement si c’est nécessaire, en mode brouillon, en noir et blanc, recto et verso. On n’oublie pas non plus de couper l’imprimante avant de quitter le bureau. Selon l’Ademe, un photocopieur consomme 80% de son énergie en mode attente.
On éteint tout !
Aussi incroyable que cela puisse paraître, un ordinateur, une tablette ou un smartphone ça s’éteint ! Lorsque l’on n’utilise plus son matériel, on oublie le mode veille et on éteint son ordinateur chaque soir, le week-end et pendant les vacances.
On zappe les économiseurs d’écran
Vous partez en réunion ? Programme la mise en veille de votre ordinateur et supprimez les économiseurs d’écran qui consomment inutilement de l’électricité. Eteindre son ordinateur au-delà d'une heure d'inactivité doit devenir un réflexe. Résultat, jusqu’à 11% d’électricité économisée.
On nettoie sa boite mail
Un email émet 19 grammes de CO2. Vider sa boîte mail régulièrement pour éviter de stocker trop de mails, supprimer les spams (voire même installer un anti-spam) et se désabonner des newsletters qu’on n’ouvre jamais.
On allège !
Plus un mail est lourd, plus son impact environnemental est important, alors on prend l’habitude d’envoyer des mails en allégeant les pièces jointes (fichiers compressés ou basse définition) ou encore mieux, on les remplace par un lien hypertexte. On limite les destinataires et on bannit la fonction « répondre à tous » systématique. Le chiffre à avoir en tête : un email avec une pièce jointe de 1 Mo consomme autant qu’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes (Ademe).
On surfe éco-responsable
3,3 milliards. C’est le nombre de requêtes effectuées chaque jour sur Google. Or taper directement l’URL du site dans la barre d’adresse ou l’enregistrer dans ses favoris permettrait de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre. Pour une navigation plus fluide, on abuse des flèches de navigation qui permettent d’économiser le rechargement des pages, on affine ses recherches avec des mots-clés pertinents et on pense à fermer les onglets qui ne sont plus utilisés.
On stocke local
Mieux vaut privilégier un stockage local sur son ordinateur, une clé USB ou un disque dur externe plutôt qu’en ligne. Les données stockées dans le « Cloud » le sont en réalité dans des data centers, gros consommateurs d’énergie. Ils représentent en effet 25% des émissions de gaz à effet de serre.
On télécharge plutôt que de streamer
Mieux vaut télécharger un film plutôt que le regarder en streaming, qui lui nécessite la connexion avec un serveur pendant toute la durée du visionnage. Regarder un film HD en streaming émet autant de gaz à effet de serre que la fabrication, le transport et la lecture d’un DVD.
(1) Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
(1) Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)