GazDu gaz vert issu des déchets

Du gaz vert issu des déchets

GazGrâce aux progrès technologiques, nos déchets sont désormais revalorisés en énergie verte.
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Raphaëlle Levasseur - 20 Minutes Production
Raphaëlle Levasseur - 20 Minutes Production

Aujourd’hui, le gaz représente un vecteur d’innovation vers un mix énergétique mondial renouvelable et décarboné. En France, le gaz naturel est la 3e source d’énergie consommée. Stimulées par l’émergence fulgurante du biogaz par méthanisation, plusieurs filières prometteuses sont en maturation telles que la pyrogazéification permettant d’élargir les ressources utilisées, et le « power to gas » permettant de transformer les excédents d’électricité renouvelable en hydrogène puis en méthane. Si le gaz vert avait un adage, cela pourrait être celui de Lavoisier. Car dans le domaine, rien ne se perd, tout se transforme grâce à des ruptures technologiques à fort potentiel. Sa matière première? La plupart de nos déchets, valant désormais leur pesant d’or, au cœur d’une économie circulaire locale et vertueuse.

Du gaz vert à domicile

« Première productrice de gaz vert, la méthanisation est alimentée à 80% par les intrants agricoles, le reste étant issu des boues de retraitement des eaux usées, ainsi que les déchets urbains », indique Xavier Thomas, analyste marché. Leader dans les énergies renouvelables présent sur l’ensemble de la chaîne gazière, ENGIE a renforcé sa position sur ce segment notamment par l’acquisition récente de Vol-V Biomasse. « Nous souhaitons produire 5 TWh par an de biométhane à l’horizon 2030. En investissant 2 milliards € avec nos partenaires, nous soutenons le développement de cet écosystème vertueux, à travers son industrialisation et la création de projets collectifs avec les agriculteurs », souligne Xavier Thomas. Aujourd’hui, le méthaniseur d’Eppeville (80) en est un exemple parlant : il produit 2 millions m3 de biométhane grâce aux 35 000 tonnes de déchets agricoles et agroalimentaires fournis dans un rayon de 30 kms. Une démarche gagnant-gagnant de valorisation locale, car elle crée à la fois un débouché économique pour ces structures, tout en diminuant les déchets à travers un bénéfice énergétique, mais aussi en fournissant un engrais naturel de qualité aux agriculteurs grâce au digestat résultant du procédé.

Une fois épuré, le biogaz produit par votre épluchure de pomme de terre devient du biométhane avec les mêmes propriétés que le gaz naturel, qui servira alors à produire de la chaleur ou bien du carburant dit bioGNV. Emettant 80% de CO2 en moins par rapport au diesel, cette mobilité verte consomme environ la moitié de la production française de biométhane. Comme pour l’électricité, le gaz vert est désormais accessible aux particuliers. Lancée en automne 2017, ENGIE fut parmi les premiers à proposer ces contrats au grand public. « Notre offre « Mon gaz vert » garantit à notre client que 10 % de sa consommation de gaz sera d’origine renouvelable. Il peut même en choisir la provenance parmi les 3 sites de méthanisation proposés en France », précise Xavier Thomas. Même si le biométhane ne pèse que pour 0.15% du gaz consommé en 2018, sa production a augmenté de 74% en un an, appuyé par cet essor structurel et technologique. Au-delà des consom’acteurs, les entreprises et collectivités ne sont pas en reste : leur demande en biométhane explose, dans un souci d’amélioration de leur bilan énergétique tout en privilégiant une dynamique territoriale circulaire. L’ambition de la filière est de viser à terme 100% de gaz renouvelable d’ici 2050.

Sources : Ademe, France Biométhane, Action Agricole Picarde.


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