verbatimDe LFI au RN, photos et petites phrases après le grand oral de Bayrou

En images : De LFI au RN, photos et petites phrases après le grand oral de François Bayrou à l’Assemblée nationale

verbatimLe Premier ministre a prononcé devant les députés son très attendu discours de politique générale, revenant notamment sur la réforme des retraites
Entouré de ses ministres avant de monter à la tribune, François Bayrou s’est ensuite résolu à revenir sur la réforme des retraites, en annonçant un « conclave » de renégociation de trois mois « sans aucun tabou » sur le départ à 64 ans. Il a par ailleurs estimé que « quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage ».
Entouré de ses ministres avant de monter à la tribune, François Bayrou s’est ensuite résolu à revenir sur la réforme des retraites, en annonçant un « conclave » de renégociation de trois mois « sans aucun tabou » sur le départ à 64 ans. Il a par ailleurs estimé que « quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage ». - Isa Harsin / SIPA
Xavier Moulinot

X.M.

C’est un moment particulièrement important de la politique française, car il indique le cap que compte suivre l’exécutif. François Bayrou était donc mardi très attendu à la tribune de l’Assemblée nationale pour prononcer son discours de politique générale.

Le Premier ministre a dévoilé sa feuille de route, alors qu’il doit trouver la solution de l’équation pour conserver son fauteuil à Matignon en évitant une motion de censure. Point fort de sa déclaration : il est revenu sur la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, en annonçant un « conclave » de renégociation de trois mois « sans aucun tabou » sur le départ à 64 ans. La rédaction de 20 Minutes revient pour vous, avec des photos, sur les réactions politiques à la suite des annonces du Premier ministre.

Entouré de ses ministres avant de monter à la tribune, François Bayrou s’est ensuite résolu à revenir sur la réforme des retraites, en annonçant un « conclave » de renégociation de trois mois « sans aucun tabou » sur le départ à 64 ans. Il a par ailleurs estimé que « quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage ».
Isa Harsin / SIPA / SIPA

Entouré de ses ministres avant de monter à la tribune, François Bayrou s’est ensuite résolu à revenir sur la réforme des retraites, en annonçant un « conclave » de renégociation de trois mois « sans aucun tabou » sur le départ à 64 ans. Il a par ailleurs estimé que « quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage ».

Présent dans la journée à l’Assemblée, Olivier Faure a ensuite sur TF1 dit voir comme « un acquis » la proposition de François Bayrou sur les retraites. Mais « le compte n’y est pas », a-t-il ajouté, refusant qu’en cas d’absence d’accord entre les partenaires sociaux, il y ait un « retour » à la loi ultra-contestée de 2023. « Nous censurons, sauf si nous avons une réponse claire », a-t-il menacé.
Isa Harsin / SIPA

Présent dans la journée à l’Assemblée, Olivier Faure a ensuite sur TF1 dit voir comme « un acquis » la proposition de François Bayrou sur les retraites. Mais « le compte n’y est pas », a-t-il ajouté, refusant qu’en cas d’absence d’accord entre les partenaires sociaux, il y ait un « retour » à la loi ultra-contestée de 2023. « Nous censurons, sauf si nous avons une réponse claire », a-t-il menacé.

Cyrielle Chatelain, cheffe de file des Ecologistes à l’Assemblée, a déploré que seuls « 158 mots au bout d’une heure et quart de discours » aient été consacrés à l’environnement.
Isa Harsin / SIPA

Cyrielle Chatelain, cheffe de file des Ecologistes à l’Assemblée, a déploré que seuls « 158 mots au bout d’une heure et quart de discours » aient été consacrés à l’environnement.

Sur les retraites, à la suite du grand oral du Premier ministre, la CGT – dont la secrétaire générale est Sophie Binet (sur cette photo du 10 janvier 2025) – a exigé qu’in fine le Parlement puisse « voter sans 49.3 » ou qu’un référendum soit organisé.
Romuald Meigneux / SIPA

Sur les retraites, à la suite du grand oral du Premier ministre, la CGT – dont la secrétaire générale est Sophie Binet (sur cette photo du 10 janvier 2025) – a exigé qu’in fine le Parlement puisse « voter sans 49.3 » ou qu’un référendum soit organisé.

Ironie du sort, Élisabeth Borne (sur cette photo à Longjumeau le 6 janvier 2025), numéro deux du nouveau gouvernement, a lu devant le Sénat le discours de politique générale du Premier ministre. Elle a donc dû parler des propositions de François Bayrou sur les retraites, alors qu’elle a porté cette réforme controversée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.
Anton Karliner / SIPA

Ironie du sort, Élisabeth Borne (sur cette photo à Longjumeau le 6 janvier 2025), numéro deux du nouveau gouvernement, a lu devant le Sénat le discours de politique générale du Premier ministre. Elle a donc dû parler des propositions de François Bayrou sur les retraites, alors qu’elle a porté cette réforme controversée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.

« Où sont vos engagements ? Où sont vos compromis ? », a lancé au Premier ministre dans l’hémicycle le chef des députés socialistes Boris Vallaud.
Isa Harsin / SIPA

«Où sont vos engagements ? Où sont vos compromis ? », a lancé au Premier ministre dans l’hémicycle le chef des députés socialistes Boris Vallaud.

Peu après la déclaration de politique générale, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, a déposé une motion de censure signée par 57 autres députés, issus de ses rangs mais aussi des groupes communiste et écologiste. Celle-ci sera examinée jeudi. Elle fustige un « déni de démocratie » dans la nomination de François Bayrou et le refus du chef du gouvernement de se plier à un vote de confiance. Elle critique aussi la composition du gouvernement, « à elle seule une provocation justifiant la censure », avec notamment à l’Intérieur Bruno Retailleau « qui ose parler de Français de papiers ».
Thibault Camus/AP / SIPA

Peu après la déclaration de politique générale, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, a déposé une motion de censure signée par 57 autres députés, issus de ses rangs mais aussi des groupes communiste et écologiste. Celle-ci sera examinée jeudi. Elle fustige un « déni de démocratie » dans la nomination de François Bayrou et le refus du chef du gouvernement de se plier à un vote de confiance. Elle critique aussi la composition du gouvernement, « à elle seule une provocation justifiant la censure », avec notamment à l’Intérieur Bruno Retailleau « qui ose parler de Français de papiers ».

Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon (sur cette photo à Paris le 5 octobre 2024) a accusé le PS d’avoir mis « à terre » le Nouveau Front populaire en négociant avec le gouvernement… avant de finalement considérer que l’alliance de gauche était « sauvée » grâce à la motion de censure que devraient voter, selon lui, des élus écologistes, communistes, mais aussi « nombre de députés socialistes ».
Sevgi / SIPA

Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon (sur cette photo à Paris le 5 octobre 2024) a accusé le PS d’avoir mis « à terre » le Nouveau Front populaire en négociant avec le gouvernement… avant de finalement considérer que l’alliance de gauche était « sauvée » grâce à la motion de censure que devraient voter, selon lui, des élus écologistes, communistes, mais aussi « nombre de députés socialistes ».

François Ruffin discutant avec Olivier Faure sur les bancs de l’Assemblée. Sur BFMTV, le député de la Somme a estimé que l'« on n’a absolument pas eu un discours qui est à la hauteur du moment critique que vit notre pays ». Selon lui, même si la gauche « a bien fait » d’aller négocier avec le Premier ministre, au final « le panier est vide ». Il votera donc la censure.
Isa Harsin / SIPA

François Ruffin discutant avec Olivier Faure sur les bancs de l’Assemblée. Sur BFMTV, le député de la Somme a estimé que l'« on n’a absolument pas eu un discours qui est à la hauteur du moment critique que vit notre pays ». Selon lui, même si la gauche « a bien fait » d’aller négocier avec le Premier ministre, au final « le panier est vide ». Il votera donc la censure.

A droite, le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a contesté la proposition de François Bayrou d’avancer sur « un principe de proportionnelle » pour élire les députés, tout en apportant un « soutien exigeant, texte par texte » au gouvernement.
Isa Harsin / SIPA

A droite, le chef des députés Les Républicains Laurent Wauquiez a contesté la proposition de François Bayrou d’avancer sur « un principe de proportionnelle » pour élire les députés, tout en apportant un « soutien exigeant, texte par texte » au gouvernement.

A la tribune Gabriel Attal a pointé le fait que « les Français nous le disent et nous le répètent : la politique est un champ de ruines ». Selon lui, chacun doit donc faire son « introspection ». Il a en outre estimé que l’intérêt du pays est « la stabilité » car c’est « l’assurance vie de la France ».
Isa Harsin / SIPA

A la tribune Gabriel Attal a pointé le fait que « les Français nous le disent et nous le répètent : la politique est un champ de ruines ». Selon lui, chacun doit donc faire son « introspection ». Il a en outre estimé que l’intérêt du pays est « la stabilité » car c’est « l’assurance vie de la France ».

Les députés RN ne comptent pas censurer immédiatement le gouvernement, car « la censure ce n’est pas un gadget » pour « faire le buzz », a expliqué leur orateur Jean-Philippe Tanguy. Mais, très critique à l’égard du discours de François Bayrou, il a estimé que le budget serait « le moment de vérité ».
Isa Harsin / SIPA

Les députés RN ne comptent pas censurer immédiatement le gouvernement, car « la censure ce n’est pas un gadget » pour « faire le buzz », a expliqué leur orateur Jean-Philippe Tanguy. Mais, très critique à l’égard du discours de François Bayrou, il a estimé que le budget serait « le moment de vérité ».